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6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 19:00

 

Créée par Darlene Hunt (2009)

Avec Laura Linney, Oliver Platt …

Statut : Production achetée – 4 saisons

 

Synopsis : Cathy Jamison, une mère de famille tout ce qu'il y a de plus normale, professeur dans un lycée, apprend qu'elle est atteinte d'un cancer en phase terminale. Il ne lui reste plus qu'un an à vivre et elle compte bien en profiter pour devenir celle qu'a toujours voulu être, ou celle qu'elle a été mais qu'elle a perdu sur son trajet...

 

Allociné Note Spectateurs : 3.9/5 (571 notes)

 

 

Ma critique :

 

Je rédige ce petit article pour vous faire part de mon immense affection pour la série « The Big C ».

La saison 3 est dans la continuité des deux autres saisons. On suit le combat de Cathy contre le cancer. Ne lisez cet article que si vous avez vu les trois saisons et que vous avez une idée sur la manière dont va se terminer la série…

Cathy dans cette saison fait des progrès dans le combat qu’elle mène contre sa maladie. Le traitement expérimental s’avère plutôt efficace et on a envie de croire que cette fatalité pourrait s’évaporer… Pourtant, cette saison ne sera pas de tout repos pour Cathy puisqu’elle va perdre beaucoup de choses auxquelles elle tient. Ses relations avec son fils et son mari vont s’effriter et elle va perdre l’espoir d’avoir un bébé. Finalement, sa soif de vivre va s’avérer destructrice. Pourtant, malgré ces événements dramatiques, Cathy va se battre encore et encore et va garder l’espoir et la joie de vivre. Cette série qui touche un sujet extrêmement triste apporte un vrai bien-être et cela fait un bien fou.

De bonnes idées encore et toujours : l’immersion de son fils dans la religion afin de garder un lien éternel avec Cathy, la nouvelle carrière de Paul, le besoin de se retrouver ses origines d’Andréa ou encore les nouveaux hobbys de Sean…

Le dernier épisode de la saison est toujours marquant et particulièrement réussi avec pour cette saison l’expression du besoin d’évasion de Cathy.

Laura Linney est comme toujours sublime, touchante et j’avoue ressentir une appréhension à regarder la dernière saison car je me doute fortement du sort qui sera réservé à Cathy. Même si, au vu de la manière dont la réalisatrice (elle-même touchée par la maladie) relate le destin de Cathy, cela sera surement encore une fois proche du génie.

 

Une saison 3 dans la continuité de la série qui réunit : force, émotions, justesse et fraicheur et cela avec une maitrise absolue. Cette série est décidément un vrai coup de cœur.

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 15:08

 

Créée par Gabe Sachs, Jeff Judah, Rob Thomas (2008)

Avec Shenae Grimes, Jessica Stroup …

Statut : Série annulée au bout de 5 saisons

 

Synopsis : L'arrivée à Beverly Hills d'une famille avec deux enfants du même âge, un garçon et une fille. Le père, Harry Wilson, est un ancien élève du lycée de Beverly Hills. Il s'était installé à St Louis après avoir obtenu son diplôme. Le voilà forcé de revenir en ville lorsque sa mère, une actrice sur le retour, sombre dans l'alcool. Il est accompagné de son épouse, Debbie, une ancienne médaillée Olympique, leur fille Annie, ainsi que leur fils adoptif Dixon. Les deux adolescents doivent s'intégrer dans leur nouvel environnement et s'y faire des amis...

 

Allociné Note Spectateurs : 3.0/5 (6325 notes)

 

 

Ma critique :

 

J’ai terminé cet été la série « 90210 » en visionnant la cinquième et dernière saison. 

Cette série aura été globalement satisfaisante avec des points positifs et d’autres plus négatifs.

La force de la série se trouve dans ses acteurs : frais, modernes et plutôt talentueux pour la plupart. Je retiens en particulier le jeu d'Annalunne Mc Cord (Naomi) qui a porté sur ses épaules les dernières saisons de la série. Celle qui s’est faite découvrir dans la série « Nip Tuck » a déjà apparemment trouvé un rôle récurent dans la saison 3 de la série « Dallas ».

Shenae Grimes (Annie) ou Jessica Stroup (Erin) ont également apporté beaucoup de fraicheur à la série. D’autres acteurs n’ont malheureusement pas autant de talent, je pense à Matt Lanter (Liam) ou encore Jessica Lowndes (Adrianna) qui n’avaient qu’une seule et même expression tout au long de la série.

L’autre point positif de la série est que le rythme était régulier et les intrigues retenaient notre attention et nous permettaient de ne pas nous ennuyer.

Malheureusement, les éloges s’arrêtent ici. Le scénario n’a pas toujours suivi. Encore un problème majeur de ce type de série : beaucoup trop d’intrigues se mêlent les unes aux autres et au final on se pose rarement sur l’histoire d’un personnage. De bonnes idées dans la dernière saison : Annie qui écrit un « 50 nuances de Grey » ou encore Erin qui doit faire face à sa maladie. Mais au final, on ne s’attarde pas assez sur ces bonnes idées et c’est bien dommage.

 

Une série divertissante et moderne qui aurait mérité une vraie fin et non une annulation soudaine.

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19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 16:01

 

Créée par Lizzy Weiss (2011)

Avec Vanessa Marano, Constance Marie, D.W. Moffett …

Statut : En production

 

Synopsis : Deux adolescentes découvrent qu’elles ont été échangées à la naissance. L'une vit dans un quartier pauvre avec sa mère célibataire tandis que l'autre a grandi dans une famille aisée en compagnie de ses deux parents et son frère...

 

Allociné Note Spectateurs : 4.1/5 (445 notes)

 

 

Ma critique :

 

J’ai découvert cette série il y a quelques mois et la saison 1 m’avait laissé un bon souvenir. La deuxième saison conserve le même état d’esprit.

« Switched at Birth » est une série bien sympathique. On y suit deux jeunes filles, échangées à la naissance, qui tentent de s’adapter à leur nouvelle famille. Se croisent alors plusieurs intrigues : la différence des modes de vie, des cultures et des caractères. Bay et Daphné ont des personnalités très différentes et il faut dire que les deux actrices portent la série.

Les autres acteurs sont convaincants, même si j’émets une réserve sur le personnage de Tobby. Je trouve l’acteur vraiment peu charismatique et très jeune…

J’ai une petite préférence pour Bay et Emmett. Je trouve leur histoire touchante et leur alchimie bien présente à l’écran.

Une saison avec autant d’épisodes comprend obligatoirement beaucoup d’intrigues et certaines sont plus intéressantes que d’autres : la fermeture de l’école réservée aux sourds, la carrière politique du père Kennish et les idéologies politiques de Daphné, le problème d’alcoolisme de Regina... D’autres intrigues trainent un peu en longueur : la garde de la nouvelle fille illégitime d’Angelo, le mariage de Tobby, la relation Angelo/Regina…

La série a le mérite de mettre en avant les personnes sourdes et leur mode de vie, le langage des signes et leur adaptation au sein d’une population entendante et c’est d'ailleurs, à ce jour, la seule série qui aborde la surdité avec autant d'ampleur.

 

« Switched at Birth » est une belle petite série : agréable et en plus utile !

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 15:47

 

Créée par Jamie Brittain, Bryan Elsley  (2007)

Avec Kaya Scodelario, Hannah Murray …

Statut : Production achevée – 62 épisodes répartis sur 7 saisons

 

Synopsis :

Un groupe de jeunes adolescents britanniques vivent à Bristol et font leurs premières expériences du monde adulte, en se déchirant autour de sujets comme la religion, la sexualité, la drogue, les déséquilibres alimentaires...

 

Allociné Note Spectateurs : 3.8/5 (13 643 notes)

 

 

Ma critique :

 

La série « Skins » a donné son ultime clap de fin et aura définitivement marqué le monde des séries. Contrairement à pas mal d’analyses de soi-disant experts en tout, ce n’est pas une série qui montre les dérives de la jeunesse à coup de bières, de joints, de drogues et bien sur de sexe.

« Skins » c’est bien plus que cela, un véritable réservoir de talents où ont émergés Dev Patel « Slumdog milionaire »,  Nicholas Hoult dans la nouvelle trilogie « X-men »,  Hannah Murray « Game of throne »…

C’est surtout des personnages et des scénarios bétons qui n’ont rien à envier à de grands films.

On a pu voir trois générations de jeunes et cette ultime saison se compose de six épisodes dont trois protagonistes auront chacun deux épisodes.

Autre changement de taille, hormis que les adolescents sont devenus de jeune adultes, l’action ne déroule plus à Bristol mais bel et bien à Londres.

Pour les deux premiers épisodes on retrouve la superbe « Effy », dont on va suivre son ascension dans la « City » au milieu des traders. En parallèle, on retrouvera deux personnages de la saison 3 et 4. Pour l’épisode 3 et 4, on retrouve avec un grand plaisir Cassie, qui va essayer de s’adapter à sa nouvelle vie à Londres : entre famille, boulot, et amours. Pour le dernier doublet, on retrouve l’enfant terrible de la série, Cook qui est devenu l’homme de main d’un petit caid londonien. A mes yeux il s’agit des deux meilleurs épisodes de la saison en sachant que les quatre précédents sont déjà d’excellente qualité.  

Je m’attarde sur ces deux épisodes, car il résume bien l’ambition de la série, qui esy de lorgner du côté du cinéma. Pour les épisodes de Cook, au titre « Cook en enfer », on est clairement dans le film noir, le polar, d’autant plus que cela m’a fait penser à un petit bijou du cinéma coréen « a Bittersweet Life », surement la meilleure adaptation indirecte d’une œuvre d’Ed Brubacker .

En plus, il y a le personnage de Charlie, qui est vraiment trop belle et qui incarne parfaitement la fille à qui on ne doit pas succomber.

Le sel de la série est toujours là,  l’évolution d’un personnage qui durant un épisode de 50 minutes aura la possibilité de deux choix de vie, de deux amours différents et qui se trouvera à prendre une troisième voie. 

Sans oublier la grande opposition thématique à la jeunesse de Skins, c'est-à-dire la mort, où dans l’épisode d’Effy, elle planera autour d’elle, pour Cassie elle tentera d’en faire le deuil et pour Cook de la fuir à tout prix.

 

Une grande série, une véritable référence dans l’univers des séries et surtout une série qui se termine parfaitement sans se dénigrer et tout en maintenant son ambition, son intelligence et sa générosité.

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 15:56

 

Créée par Jason Rothenberg (2014)

Avec Eliza Taylor, Paige Turco, Thomas McDonell …

Statut : En production

 

Synopsis : Après une apocalypse nucléaire causée par l'Homme lors d'une troisième Guerre Mondiale, les 318 survivants recensés se réfugient dans des stations spatiales et parviennent à y vivre et à se reproduire, atteignant le nombre de 4000. Mais 97 ans plus tard, le vaisseau mère, l'Arche, est en piteux état. Une centaine de jeunes délinquants emprisonnés au fil des années pour des crimes ou des trahisons sont choisis comme cobayes par les autorités pour redescendre sur Terre et tester les chances de survie. Dès leur arrivée, ils découvrent un nouveau monde dangereux mais fascinant...

 

Allociné Note Presse : 3.5/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3.8/5 (1315 notes)

 

 

Ma critique :

 

La culture pour adolescents attire beaucoup de monde que se soit dans les livres (« Hunger Games », « Divergente »)  ou dans les séries et « The 100 » en est la parfaite illustration.

Cette série va narrer l’histoire de survivants d’une apocalypse nucléaire. Ces survivants  vivent dans des stations spatiales et parviennent à vivre de leurs ressources mais cela n’est pas éternel. Ils prennent alors un choix : celui d’envoyer 100 délinquants sur Terre afin de voir si celle-ci est viable.

Le spitch est très intéressant et contrairement aux séries telles que « Révolution » ou encore « Terra Nova », l’intérêt perdure jusqu’à la fin de la saison.

Le point fort de la série est en effet que l’on est vite « addict » à l’univers de la série et que l’on regarde les épisodes les uns à la suite des autres sans lassitude et avec intérêt.

Les jeunes acteurs sont plutôt convaincants et on est heureux de retrouver des têtes connues : Desmond (« Lost ») ou Dr. Burke (« Grey’s Anatomy »).

Et c’est là toute la force des divertissements destinés au public adolescent : tout est mis en œuvre pour provoquer une addiction forte et rapide.

Bien sur, la série comporte tout de même pas mal de défauts et le fait que la série s'adresse à un public plus jeune se fait sentir (malgré quelques scènes violentes et surtout d’ailleurs une violence psychologique présente tout au long de la série qui peut dérouter).
Les relations entre les adolescents sont traitées de manière très simple et très légère. Le scénario peut être assez répétitif et on se demande tout de même où se trouvent, par moment, le bon sens et l’intelligence de ces adultes, restés dans leurs stations navales, à attendre que l’air leur manque… Leur passivité est  très inquiétante…

La saison se termine d’ailleurs sur l’arrivée de certains de ces adultes sur la Terre pendant que les adolescents (particulièrement doués pour construire des bombes) font ce qu’ils peuvent pour survivre.


Une bonne série, surprenante et captivante, qui j’espère connaitra un meilleur développement de ces personnages au cours d’une deuxième saison.

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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 18:29

 

Créée par Ken Olin, Jon Robin Baitz (2006)

Avec Sally Field, Calista Flockhart, Rachel Griffths …

Statut : Production achevée – 5 Saisons / 109 Episodes
 

Synopsis : La famille Walker n'est ordinaire qu'en apparence. A l'occasion de l'anniversaire de Kitty et de son retour de New York, tout le monde se réunit, chose qui ne s'était pas produite depuis trois ans. Un événement tragique va à tout jamais changer leurs vies...

 

Note Allociné Spectateurs : 3.3/5 (3 354 notes)

 

 

Ma note pour la saison 5 :

Ma note pour la série :

 

Ma critique :

 

Voilà, j’ai terminé une nouvelle série et j’avoue avoir encore ressenti ce petit pincement au cœur. La série « Brothers and Sisters » comporte, il est vrai, pas mal de défauts. C’est une série qui peut être par moment moralisatrice et très consensuelle. Mais, c’est également une série terriblement attachante et cela m’attriste de quitter la famille Walker.

De plus, les réalisateurs auraient souhaité finir la série en beauté avec une saison 6 qui aurait compris moins d’épisodes malheureusement cela n’a pas été souhaité faute d’audience et cela est toujours frustrant de savoir qu’une série n’a pas été réellement finalisée (je pense par exemple à « FBI : Portés Disparus, qui avait connu le même destin).

Si je devais ne parler que de la dernière saison, celle-ci est d’une qualité moindre par rapport aux autres saisons. On sent que cela se termine et qu’il faut alors chercher une fin correcte et cohérente aux différents personnages. Les intrigues autour des personnages de Rebecca, d’Holly ou encore de Tommy sont assez baclées. Je regrette également le rôle minime de Kitty dont le rôle s’amenuise au fil des épisodes.

On se concentre alors sur trois des Walker : Norah qui se retrouve son ancien amour, Sarah qui va se marier et qui découvre des secrets sur ses parents et Kévin qui va adopter. Ces trois intrigues principales sont bien menées et intéressantes.

Le personnage qui se révèle pour moi est celui de Norah que j’ai redécouvert au sein de cette saison et la dernière scène où on l'aperçoit regarder sa famille lors du mariage de Sarah est une très belle scène, chargée en émotions.

 

« Brothers & Sisters » s’achève au sein de cette cinquième saison. La série nous aura marqué par sa générosité et les Walker se seront révélés plein de surprises.

Coup de chapeau à Sally Field qui a été à la hauteur de ce très beau rôle ...

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 18:58

 

Créée par Janet Tamaro (2010)

Avec Angie Harmon, Lorraine Bracco, Sasha Alexander

Statut : En production – 56 épisodes répartis sur 5 saisons

 

Synopsis : Jane Rizzoli, une enquêtrice de Boston, fait équipe avec le médecin légiste Maura Isles pour résoudre des crimes.

 

Allociné Note Spectateurs : 4.1/5 (638 notes)

 

 

Ma critique :

 

J’ai un passé un moment plutôt agréable devant la saison 1 de « Rizzoli & Isles – autopsie d’un meurtre ».

Cette série policière se démarque des autres séries du genre par son duo d’actrices féminines. Angie Harmon et Sasha Alexander portent complètement la série. Elles incarnent un flic casse-cou pour l’une et un médecin légiste extrêmement intelligente au tempérament bien à part pour l’autre.

Leur duo se marie bien et les deux actrices ont une belle alchimie à l’écran.

Niveau rythme, la série a également tout bon. Les intrigues policières sont captivantes et je n’ai pas ressenti de longueurs aux fils des épisodes.

Le point faible de la série se situe au niveau du scénario qui j’espère sera davantage travaillé au sein de la prochaine saison.  A vouloir nous faire découvrir les failles des deux personnages principaux en creusant dans leur passé, la série se perd complètement.

Aussi bien le drame qu’a vécu le personnage de Jane avec le psychopathe qui va finalement la retrouver, que les origines familiales assez peu ordinaires de Maura, n’ont eu grâce à mes yeux. Ces deux intrigues principales sont traitées de manière confuse et peu attractive.Il manque clairement un fil rouge à la série et j'espère que cette confusion est due à une volonté de trop bien faire pour une première saison.

L’épisode final au sein du poste de police est très bon et annonciateur de bonnes sensations pour l’avenir.

 

Une série un peu trop légère dont l’atout principal est le duo d’actrices.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 17:52

 

Créée par Olivier Marchal (2009)

Avec Jean-Hugues Anglade, Karole Rocher, Joseph Malerba …

Statut : En production – 24 Episodes répartis sur 3 saisons

 

Synopsis : Suite à la condamnation injuste et au suicide de leur chef de groupe, trois flics de la PJ ont la tentation de franchir la ligne rouge. Faisant ainsi front à la machine administrative qui, par son inertie et son indifférence, a conduit leur ami jusqu'à la mort. Harcelés par l'IGS, ils tournent définitivement le dos aux règles établies et à leurs illusions ; ces trois flics adoptent un mode de vie hors norme régi par l'adrénaline, la prise de risque, les coups bas, l'argent, le sang et la mort... Chaque pas supplémentaire fait sur le territoire des voyous rend plus difficile le retour en arrière.

 

Allociné Note Spectateurs : 3.9/5 (3491 notes)

 

 

Ma critique :

 

Une des séries phare de Canal + est sans conteste « Braquo » dont la saison 3 vient de se terminer avec toujours ses 8 petits épisodes.

Pour rappel, la série est une création d’Olivier Marchal, réalisateur que l’on a assez surestimé dans les années 2000 en pensant qu’il allait réinventer le genre du « policier » ou plutôt du polar. L’erreur a été de penser que comme il était un ex flic sincère et sympa, il allait apporter une certaine authenticité et humanité,  et ce fut tout l’inverse… On est au final davantage dans le fantasme du genre nourri de romans et de cinéma.

Son talon d’Achille : ses dialogues assez improbables où les flics aiment s’entendre parler à coup de métaphores. Bref, on dirait qu’ils ont tous une licence de littérature.

Au fil des saisons, ce « petit charme » s’est dissipé au profit d’une efficacité proche des séries américaines au niveau du rythme et des rebondissements. A la fin de la saison 2, on avait laissé nos héros dans un moment des plus difficiles,  Théo Wachevski (Nicolas Duvauchelle) démarre sa voiture et fait…. Boum !!!! Donc cette saison s’orchestre avec deux trames principales qui vont se lier au fur et à mesure des épisodes : la vengeance sur Vogel et une lutte de clans au cœur de la mafia russe de Paris.

Pour la partie russe, il faut reconnaitre qu’elle est plutôt bien traitée. Après, il ne faut pas s’attendre à un miracle. On n’atteint pas la dramaturgie et le puissance du film « les Promesses de l’ombre » de Cronenberg.

Ce qui est agréable c’est que ce n’est pas une série qui se regarde le nombril et cherche son énergie dans divers médias. Par exemple, l’épisode 6, qui est principalement basé sur un flashback et qui va nous révéler les aboutissants des nouveaux et anciens personnages m’a rappelé le cycle « Enishi » dans le manga « Kenshin , le vagabond ».

Pour le final, qui se termine sur un très gros suspens, on se retrouve exactement dans le même dilemme central de « The Dark knight ». Décidément, ce blockbuster a changé la face de « l’Entertainment ».

 

Une série qui s’améliore au fil des saisons en prenant un soin de gommer ses petits défauts irritants.

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 23:09

 

Créée par Michelle King, Robert King (2009)

Avec Julianna Margulies, Archie Panjabi, Christine Baranski …

Statut – En production – 114 épisodes répartis sur 5 saisons

 

Synopsis : L'épouse d'un homme politique voit sa vie bouleversée par l'incarcération de son mari à la suite d'un scandale sexuel et une affaire de corruption largement relayés par les médias. Dépassant la trahison et l'humiliation publique, Alicia Florrick décide reprendre sa carrière d'avocate après une pause de 13 ans loin des tribunaux. Elle rejoint un ami de longue date au sein d'un prestigieux cabinet de Chicago. Très vite, Alicia réalise que la compétition va être rude avec de jeunes recrues ambitieuses et déterminées. Mais au moins pour une fois, elle est prête à prendre en main sa propre destinée et détruire son image d'épouse modèle...

 

 

Ma critique :

 

Je suis très heureuse de retrouver une Alicia Florrick en pleine forme au sein de cette troisième saison. Alicia faisait un choix crucial à la toute fin de la saison 2 en choisissant Will et en se détournant de son mari. On débute donc la troisième saison avec les répercussions de cette relation.

Je vais lister tout d’abord les points forts de cette saison. Ne lisez cet article qu’après le visionnage de la troisième saison de « The Good Wife ».

Julianna Margulies a décidément trouvé un rôle à sa hauteur en interprétant le personnage d’Alicia. Alicia passe en effet de la mère protectrice à la femme indépendante et fatale au fil des épisodes, tout cela avec maitrise et élégance. J’avoue que cette série est une série avec de très beaux rôles féminins, je pense à deux autres personnages : Kalinda et Diane, et cela me fait grandement plaisir.

Les affaires traitées au sein de la saison sont toutes intéressantes et bien menées. Le rythme d’un épisode s’en trouve régulier et les épisodes se regardent sans le moindre ennui.

Dans cette saison, nous nous concentrons davantage sur la carrière d’Alicia et sur l’avenir du cabinet en proie à de nombreux  soucis : la pseudo-corruption de Will, la querelle des associés, les soucis financiers qui résultent de tout cela… Ces intrigues sont très intéressantes et donnent du rythme à la série.

Quelques bémols sont toutefois à souligner. Deux personnages, à fort potentiel, méritent un plus ample développement : Kalinda dont la vie personnelle reste très floue (quelques éléments à la toute fin de l’épisode) et Carry, qui je trouve apporte un souffle positif à la série.

L’histoire entre Alicia et Will est à mon regret vite bâclée. Même si le rapprochement entre Alicia et Peter est pertinent, on se dit quand même que c’est assez dommageable de terminer cette relation en quelques épisodes et sans réelle justification.

Pour finir, certains tourneront en ridicule certaines réactions consensuelles d’Alicia mais au final mon avis est qu’Alicia est un personnage juste et humain et que son côté « parfait » est davantage touchant qu’agaçant.

 

Cette troisième saison de « The Good Wife » m’a séduite. La série avance à bon rythme et le développement de ses personnages féminins est remarquable.

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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 13:48

 

Créée par Jonathan Nolan (2011)

Avec Jim Caviezl, Michael Emerson, Taraji P. Henson …

Statut : en production - 68 épisodes répartis sur 3 saisons

 

Synopsis : Un agent paramilitaire de la CIA, présumé mort, est recruté par un millionnaire reclu pour travailler sur un projet top-secret : prévenir le crime avant qu'il ne se produise ! Un ingénieux programme élaboré par Finch identifie chaque jour des personnes qui vont être impliquées dans un crime. Victime ou coupable ? Reese va devoir mener l'enquête pour découvrir qui est en danger et empêcher qu'un nouveau meurtre soit commis...

 

Allociné Note Presse : 3.5/5 ; Allociné Note Spectateurs : 4.3/5 (2917 notes)

 

 

Ma critique :

 

Je viens de terminer la deuxième saison de Person Of Interest et j’avoue une légère déception par rapport à la première saison. L’effet de surprise et de nouveauté rendait la première saison attractive et cet effet s’estompe inévitablement au cours de la saison suivante.

Ne lisez pas cet article si vous n’avez pas visionné la deuxième saison de « Person of Interest » puisque plusieurs intrigues vont être révélées.

La série est toujours aussi agréable à regarder et divertissante. On suit notre duo, cette fois-ci épaulé par les détectives Carter et Fusco, sauver les victimes dont les numéros sont délivrés (directement ou indirectement puisque la machine peut également donner les numéros des agresseurs) par une machine créée pour lutter contre le terrorisme.

J’ai trouvé que cette saison partait un peu dans tous les sens même si cela s’emboite plutôt bien à la toute fin de saison. Plusieurs intrigues viennent rythmées cette saison : l’utilité de la machine ainsi que sa sécurité ; la vie personnelle de Finch davantage mise en avant ; la lutte des détectives Carter et Fusco contre la DRH et pour finir l’arrivée de deux personnages importants : Root (déjà abordée en fin de première saison) qui veut « libérer » la machine et Shaw. Ces deux jeunes femmes auront, on se doute, un rôle récurrent lors des saisons à venir.

Toutes ces intrigues nous donnent un sentiment de confusion car même si elles sont intéressantes individuellement, on s’y perd tout de même.

De plus, je trouve que cela nous fait perdre le fil de la série. On ne sait plus réellement qui est véritablement l’ennemi et les personnages principaux Reese et Finch sont un peu laissés de côté (trop peu de scènes ensemble à mon goût).

Le point fort de la série est la révélation du lieutenant Carter, personnage intéressant et charismatique dont le rôle s'épaissit au fil des épisodes.

 

« Person of Interest » est une série attachante et attrayante qu’il faut canaliser au cours des prochaines saisons.

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