Dans les bas-fonds de Gotham, une guerre fait rage. Pénétrez au cœur d’un conflit mêlant les plus grands esprits criminels de la ville : le Joker, le Pingoin, Double-face… . A l’aide d’un arsenal ultrasophistiqué et d’alliés inattendus, ramenez l’ordre dans cette zone de non droit où prospère le crime.
Ma critique :
A l’heure où tout le monde attend pour la fin de l’année le troisième volet de cette grande licence de Batman, je viens tout juste de terminer ce second volet.
Inutile de préciser que le jeu, comme le précédent, est une petite merveille qui fait partie des grands jeux de la ps3.
Je vais plutôt m’exprimer sur les sensations que le jeu m’a procurées. Le premier opus avait quelques méchants à corriger hormis le Joker comme l’Epouvantail, Poison Ivy, Killer Croc… et pour cette suite directe, c’est simple ils y sont tous. J’ai trouvé le Pingouin très réussi, la bonne surprise est venue contre toute attente de Mr Freeze en freak ultime. Personnage ayant une psychologie très proche du Dr Octopus dans Spiderman, le bad guy romantique qui nous cause bien des soucis mais agit toujours sous le leitmotiv de sa bien aimée. Et même des méchants assez inconnus pour moi comme le Dr Strange, le Chapelier fou ou encore Deadshoot ajoute un plus à l’aventure avec leur charisme indéniable. J’oubliais il y a également la très bonne partie avec Ra’s an gul et sa fille Talia qui comme les films de Nolan sont très bien utilisés.
La grosse nouveauté est que l’action ne se passe plus à l’asile d’Arkham mais en plein Gotham city. Après ce n’est pas exactement un jeu mapworld façon GTA, il reste dans le même défi technique du premier jeu avec des endroits montrant leur spécificité.
Le jeu conserve le même degré de difficulté que le précédent et se trouve être d’une très grande générosité surtout au niveau de la baston. Avec le très bon enchainement entre les divers personnages, les bonnes incursions de nos alliés, on est vraiment dans l’âme de ce superbe univers.
Une des bonnes idées a été de donner un second souffle au Joker en le faisant malade, sa folie et son humour à double sens prennent alors une autre dimension. Cette dégénérescence de la némesis du chevalier noir va lui être contagieuse, et on aura donc droit à un batman qui souffrira beaucoup, ce qui rend alors l’expérience très épique.
Au niveau de la fin du jeu, une fois de plus, j’ai été surpris que les concepteurs tout comme ceux de « GTA 4 » ou de « Red dead redemption » nous propose une fin ambiguë, trouble à l’image de la chanson « Only You », interprétée par un des personnages du jeu, instantanément culte que l’on retrouve très facilement sur le net.
Une aventure qui a l’ambition d’être l’ultime aventure de cette génération de console, en attendant la prochaine qui sera un préquel.