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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 08:42

 

Editeur : POCKET ; Editions : POCKET (21 octobre 2011)

Collection : Pocket

Format : Ebook  (177 pages)

 

Ma critique :

 

La lecture de « Terminus Elicius » de Karine Giebel m’a laissé un goût de déception.
Pourtant, c’est un bon thriller au scénario original et bien écrit.

Il faut dire aussi que Karine Giebel m’avait totalement bluffée avec ces romans « Juste une ombre » et « Les morsures de l’ombre ». Ces deux romans étaient excellents alors forcément la comparaison peut être douloureuse.

 « Terminus Elicius » narre l’histoire d’une jeune femme à l’apparence banale qui travaille en tant que secrétaire dans un poste de police. Cette jeune femme timide et souffrant de quelques troubles psychologiques va se retrouver mêler à une série de meurtres particulièrement sordides et va devoir choisir entre raison et folie amoureuse.

Je ne suis pas entrée dans « Terminus Elicius » comme dans les deux romans cités au-dessus. Je n’ai malheureusement pas retrouvé le même appétit de lecture et le même suspens.

Le personnage de Jeanne est bien écrit et la correspondance qu’elle entretient avec le criminel est intéressante et bien amenée mais cette dernière n'est pas assez captivante.

Le roman comporte tout de même bien les qualités d’auteur de Karine Giebel.

On le lit rapidement et cette histoire reste en mémoire après lecture. De plus, comme tout roman de cette auteure, nous avons le droit à un beau rebondissement en fin d'histoire...

 

« Terminus Elicius » est un roman de Karine Giebel honorable mais de qualité inférieure selon moi en comparaison d'autres de ses titres.

 

Extrait du roman :

 

Elle se pencha pour attraper son sac et y récupéra son roman policier. Elle aimait les polars, américains de préférence. Parce qu’il y a le dépaysement en plus.

Mais, soudain, elle remarqua quelque chose d’inhabituel : un morceau de papier avait glissé à côté de son siège. Elle l’attrapa et constata qu’il s’agissait d’une enveloppe blanche. En la retournant, elle reste stupéfaite de voir son prénom inscrit dessus. Un message pour elle. A moins que ça ne soit pour une autre Jeanne ? Non, ridicule ! Elle était sans doute la seule Jeanne à s’assoir toujours à la même place, dans le même train.

Elle demeura perplexe de longues minutes, redoutant un piège. Elle avait posé la missive sur ses genoux et la regardait sans faire le moindre mouvement.

Puis, enfin, elle se décida.

Elle l’ouvrit et découvrit une lettre manuscrite, écrite à l’encre noire. Une calligraphie ronde et appliquée.  

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 19:15

 

Editeur : Gallimard (10 Janvier 2013)

Collection : Blanche

Format : Ebook/Epub

 

Quatrième de couverture :

 «Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos. Je pensais que cela passerait, mais non. J'ai tout essayé... J'ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal. Ma vie a commencé à partir dans tous les sens. J'ai eu des problèmes au travail, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants. Je ne savais plus que faire pour aller mieux... Et puis, j'ai fini par comprendre

 

Ma critique :

 

Après l’excellent « La délicatesse », « Je vais mieux » est le deuxième roman de David Foenkinos dont j’entreprends la lecture.

Je débute ce roman avec une légère appréhension car « La délicatesse » avait placé la barre très haute. J’avais été totalement séduite par cette histoire d’amour peu conventionnelle et par la manière dont l’auteur l’amenait avec subtilité, humour et tendresse.
Cette appréhension a été dépassée dès les premières pages. David Foenkinos est décidément très doué pour nous embarquer dans son univers.

Ici, pas d’histoire d’amour mais l’histoire d’un homme en souffrance avec en apparence un mal de dos qui perdure…

J’ai aimé beaucoup de choses dans ce roman. La première est la manière d’écrire de l’auteur : légère, drôle et très bien pensée. Rien à redire de ce côté-là… On suit cet homme ordinaire dans son combat contre les douleurs de son existence avec beaucoup d’intensité. Le livre se lit très rapidement et les intrigues sont très bien pensées.

L’autre point fort du livre est que cette histoire de douleur inexpliquée est très censée et on se dit que David Foenkinos a du ressentir cette sensation de douleur pour la décrire avec tellement de justesse et réalisme.

Seul petit bémol si on veut vraiment en chercher un : la fin est prévisible et peut-être un peu simple… Mais un peu de fraicheur et d’espoir ne vont pas se refuser...

 

Ma confiance en David Foenkinos perdure grâce à ce roman… Cet auteur a décidément tout compris et me séduit à chaque lecture.

 

Extrait du roman :

« On sait toujours quand une histoire commence. J’ai immédiatement compris que quelque chose se passait. Bien sûr, je ne pouvais pas imaginer tous les bouleversements à venir. Au tout début, j’ai éprouvé une vague douleur ; une simple pointe nerveuse dans le bas du dos. Cela ne m’était jamais arrivé, il n’y avait pas de quoi s’inquiété. C’était sûrement une tension liée à l’accumulation de soucis récents ».  

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29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 15:32

 

Format : Ebook – 480 pages

Editeur : Les nouveaux Auteurs (18 mars 2010)

Collection : HORCOL

 

L’auteur :

Claire Favan, 34 ans, mère de famille, parisienne. Elle travaille dans la finance. Le Tueur Intime est son 1er roman.

 

Description de l’ouvrage :

Attention ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains. Vous allez entrer dans la tête du tueur... et avec Will Edwards vous n'en sortirez pas indemne. On vous aura prévenu ! À quinze ans, Will a déjà conscience de sa différence. Solitaire, maltraité, il jette son dévolu sur une de ses camarades de classe. Ce qui n'aurait dû rester qu'une banale amourette devient une véritable obsession pour celui qui se révèle déjà comme un prédateur redoutable. Car Will est un tueur en série en devenir qui se construit pas à pas. Lorsqu'il estime le temps venu de livrer ses victimes au monde, il part sur les routes des Etats-Unis. Sa signature déroutante ne tarde pas à attirer l'attention du FBI. Pourtant, l'enquête de l'unité spéciale s'enlise. Un nouveau profiler, RJ, arrive alors en renfort dans l'équipe. Tous les espoirs reposent sur lui pour démêler les mises en scène de ce tueur diabolique.

 

Ma critique :

 

On m’avait recommandait ce livre sachant mon penchant pour les thrillers et je ne peux que reconnaitre le bienfondé de ce conseil.

« Le tueur  intime » est le premier roman de Claire Favan. Je rassure de suite les actuels ou futurs lecteurs de ce livre, l’auteur a déjà publié une suite à cette histoire intitulée « Le tueur de l’ombre ».

Ce thriller est particulier pour la simple et bonne raison que le narrateur, pendant une bonne partie du roman, est Will Edwards, un psychopathe des plus pervers. Sur le coup, on se dit que la recommandation de la quatrième de couverture « un roman à ne pas mettre en toutes les mains » est purement fictive et a pour but justement d’attirer le lecteur… Au final, cette recommandation est à prendre au sérieux. Ces passages avec comme narrateur Will Edwards sont particulièrement déroutants et perturbants. Certains passages sont réellement à la limite du supportable. Il faut donc entrer dans cette lecture avec un minimum de recul.
Claire Favan est une romancière très douée. Elle a une maitrise parfaite des grandes lignes du thriller psychologique dans la lignée d’un auteur tel que Karine Giebel. On est complètement captivé par ses lignes et on dévore le roman en quelques jours.
Le rythme est régulier, les personnages (Samantha et le profiler particulièrement) sont attachants et on s’inquiète réellement du sort qui leur sera réservé. Le dégout ressenti pour Will Edwards est intense et son éventuelle chute est attendue avec beaucoup de hâte.

Le scénario est bien pensé et chaque rebondissement est fluide et digne d’intérêt.

Je fais une petite pause bienfaitrice avant de lire la suite de ce roman que j’attends avec la fois envie et crainte…

 

Si vous aimez les thrillers et que vous ne craignez pas les histoires éprouvantes, lisez Claire Favan.  

 

Extrait du roman :

 

Will baissa lentement ses mains pour dévisager son sauveur. Il ressentit une vague de gratitude teintée d’humiliation à l’idée que la nouvelle venait de lui sauver la mise. Samantha le dévisageait mais ne semblait pas l’avoir reconnu. Will soupira et fit mine de se redresser en grimaçant. Samantha sortit un mouchoir de sa poche et lui tendit. Will jeta un regard paniqué à l’attention de Kent, attendant son autorisation avant de s’emparer prestement du carré de coton. Il épongea le sang sur son nez et ses lèvres. […] Will leva les yeux vers elle et resta muet. Il était trop occupé à regarder le reflet du soleil sur ses cheveux et la couleur presque transparente de ses yeux bleus […].

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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 08:20

 

Biographie de l’auteur : Peter James est né en 1948, à Brighton. Après plusieurs années passées aux États-Unis en tant que scénariste et producteur de cinéma, il est retourné s’installer en Angleterre. Désormais, il partage son temps entre le Sussex et Notting Hill. Peter James compte parmi les auteurs de romans policiers les plus lus du Royaume-Uni et bénéficie d’une renommée internationale grâce à sa série mettant en scène le commissaire Roy Grace. En 2011, il a reçu le très prestigieux People's Dagger Award. Il est également propriétaire d'une société de production.

 

Description de l’ouvrage : John et Naomi n’arrivent pas à se remettre de la mort de leur fils, emporté par une maladie génétique rare à l’âge de quatre ans. Lorsqu’ils rencontrent le mystérieux docteur Leo Dettore, ils voient en lui l’homme providentiel. Le généticien connaît en effet une méthode infaillible pour que leur prochain enfant ne soit pas atteint de la même pathologie. Comment résister à la promesse d’un bébé en bonne santé ? John et Naomi décident de tenter l’expérience. Ils auraient pourtant dû comprendre que quelque chose clochait quand ils ont vu la liste : choix de la couleur des yeux, des cheveux, des traits de caractère, des aptitudes sportives… Leo Dettore crée des enfants sur mesure ! Trop tard pour faire marche arrière. Naomi est enceinte, et déjà quelque chose ne tourne pas rond…

 

Format : Ebook – Epub  (470 pages)

Editeur : FLEUVE EDITIONS (13 Mars 2014)

 

Ma critique :

 

Je découvre Peter James par l’intermédiaire de ce roman et je peux dire que je lirai d’autres ouvrages de cet auteur.

« Des enfants trop parfaits » est une réussite. Il raconte l’histoire d’un couple qui suite à la perte d’un enfant, victime d’une maladie génétique, se tourne vers un scientifique, le docteur Dettore, qui leur promet un enfant parfait. Le couple voit alors la chance d’avoir un enfant qui sera en bonne santé, mais cela n’est pas le réel but du généticien.

Petit à petit, le couple va s’interroger… Ils vont, par exemple, devoir choisir les traits de caractère de leur enfant et pourront s’ils le souhaitent lui octroyer certains avantages physiologiques, intellectuels… Naomi se retrouve finalement enceinte mais tout ne se passe pas comme prévu…
L’auteur mène une réflexion sur le rôle de la science face à la nature. Est-ce réellement une bonne chose de pouvoir avoir un enfant « programmé » pour être parfait ou faut-il laisser la nature exercer son rôle ?

Le roman est très intelligent dans sa réflexion avec un final surprenant mais il également riche en rebondissements. La tension monte au fil des pages et nous nous demandons d’où vient finalement le danger.
Le couple est attachant et on partage aisément leur souffrance.

Pour finir, le rythme du roman et régulier et on peine à arrêter notre lecture.

 

Peter James signe avec « des enfants trop parfaits » un roman addictif, qui donne à réfléchir… Je suis très heureuse de la découverte de cet auteur.

 

Extrait du roman :

 

Assis à côté de Naomi, vêtu, comme chaque fois, d’une combinaison blanche et de tennis, le Dr Dettore tapa quelque chose sur le clavier posé sur la table basse en acier brossé qui se trouvait devant eux, et la première page de la liste apparut : 1. Troubles bipolaires, 2. Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité, 3. Maniaco-dépression […], 16. Lymphome de Burkitt, 17.Maladie de Crohn…

- J’ai les gènes de toutes ces maladies ? s’exclama Naomi, choquée.
Dettore répondit avec une pointe d’humour dans la voix.

- Oui, vous avez des gènes qui prédisposent à toutes ces maladies. Je ne veux pas vous effrayer, madame Klaesson, mais la liste fait seize pages. […] Croyez-moi, vous ne voulez absolument pas que vos enfants héritent de ces gènes, dit Dettore.

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24 avril 2014 4 24 /04 /avril /2014 16:32

 

Format : Ebook-Epub

Editeur : XO (27 Mars 2014)

 

Description de l’ouvrage :

Alice et Gabriel n’ont aucun souvenir de la nuit dernière…
… pourtant, ils ne sont pas près de l’oublier.
New York, huit heures du matin.
Alice, jeune flic parisienne, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l’un à l’autre sur un banc de Central Park.
Ils ne se connaissent pas et n’ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin.

Impossible ? Et pourtant...
Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D’où provient le sang qui tache le chemisier d’Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?

Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n’ont pas d’autre choix que de faire équipe. La vérité qu’ils vont découvrir va bouleverser leur existence…
 

Ma critique :

 

Guillaume Musso est un auteur que j’apprécie. Il a le don de me captiver dans les histoires qu’ils nous narrent et chaque roman arrive à m’étonner.

« Central Park », son nouvel opus, réunit une nouvelle fois toutes les qualités d’écriture de son auteur.
L’histoire nous apte dès les premières lignes et Guillaume Musso use et re-use de son imagination qui parait sans limite.

Cet article sera assez court puisque je ne prendrais pas le risque de vous réveler la moindre petite ligne de l’intrigue imaginée par l’auteur.

Je peux vous dire que décidément Guillaume Musso aime les personnages féminins forts. Cela m’avait déjà marqué dans « Demain » mais il renouvelle cet attrait dans « Central Parl ». On y suit Alice, une flic passionnée par son boulot et qui va se retrouver menotée à un homme dont elle ignore l’identité à New-York. Le roman va alors reconstituer les brides de souvenirs d’Alice afin de savoir ce qu’elle fait à New-York avec cet inconnu alors que la veille elle sortait avec ses amies sur Paris.

Comme à l’accoutumée, les romans de Guillaume Musso se lisent à une vitesse fulgurante avec pour grand plaisir de suivre les péripéties au combien multiples et réfléchies imaginées par cet auteur.

Je vous conseille fortement la lecture de ce roman qui a comblé pour ma part toutes mes attentes.

 

Encore un très bon Musso, qui révèle pages à pages la grande richesse de son imagination.

 

Extrait du roman :

Alice Schäfer ouvrit les yeux avec difficulté. La lumière du jour naissant l’aveuglait, la roisée du matin poissait ses vêtements ? Trempée de sueur glacée, elle grelotait. Elle avait la gorge sèche et un goût violent de cendre dans la bouche. Ses articulations étaient meurtries, ses membres ankylosés, son esprit engourdi.

Lorsqu’elle se redresse, elle pris conscience qu’elle était allongée sur un banc rustique en bois brut. Stupéfaite, elle découvrit soudait qu’un corps d’homme, massif et robuste, était recroquevillé contre son flanc et pesait lourdement sur elle.
Alice étouffa un cri et son rythme cardiaque s’emballa brusquement. Cherchant à se dégager, elle bascula sur le sol puis se releva dans le même mouvement. C’est alors qu’elle constata ue sa main droite était menottée au poignet gauche de l’inconnu.

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 19:05

 

Editeur : Actes Sud (30 avril 2008)

Collection : Actes noirs

 

Biographie de l’auteur : Camilla Läckberg, née le 30 août 1974, est  l’auteur de plusieurs polars ayant pour héroïne Erica Falck et dont l'intrigue se situe toujours à Fjälbacka, port de pêche de la côte ouest en Suède, qui eut son heure de gloire mais désormais végète. En Suède, tous ses ouvrages se sont classés parmi les meilleures ventes de ces dernières années, au coude à coude avec Millénium de Stieg Larsson.

 

Description de l’ouvrage : Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête (à moins qu'une certaine tendance naturelle à fouiller la vie des autres ne soit ici à l'œuvre), Erica se convainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point - et sur beaucoup d'autres -, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint. A la conquête de la vérité, stimulée par un amour naissant, Erica, enquêtrice au foyer façon Desperate Housewives, plonge clans les strates d'une petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître et découvre ses secrets, d'autant plus sombres que sera bientôt trouvé le corps d'un peintre clochard - autre mise en scène de suicide.

 

Ma critique :

 

Suite à une masse de boulot et la découverte d’un jeu en réseau (que j’évoquerai probablement dans un autre article), j’ai délaissé ma kobo ces dernières semaines. Pourtant, bien que la lecture de ce roman de Camilla Läckberg fût lente, je l’ai beaucoup appréciée.

On m’avait vanté les qualités littéraires de cet auteur et l’entrain que l’on ressentait en lisant les aventures de son héroïne : Erika Falck. Cette jeune policière se révèle en effet l’héroïne parfaite. Son personnage est attachant et intriguant et on ressent tout de suite une affection particulière pour le personnage.

Comme tout bon polar suédois, le thriller est d’une haute qualité. Le personnage d’Erika cherche en effet, dans ce premier tome, à découvrir la vérité sur le « suicide » de son ex meilleure amie et va, au fil du roman, s’attacher à Patrik Hedström, ancien ami et inspecteur de l’enquête.
On retrouve la pate suédoise que j’aime tant en particulier dans l’atmosphère du roman. Nous sommes complètement plongés dans l’histoire et on découvre petit à petit les habitants de Fjälbacka et leurs secrets. On compare forcément ce roman à « Millénium » et je dois dire que cette comparaison est méritée car Camilla Läckberg se révèle être un très bon auteur. Le roman est fluide, bien rythmé et le suspens est maintenu jusqu’à la fin de l’histoire.

On comprend rapidement que nous allons retrouver Erika Falck dans d’autres intrigues policières et je lirai donc prochainement le deuxième opus intitulé : « Le prédicateur ».

 

J’ai découvert en Erika Falck un très bon personnage de thriller et en Camilla Läckberg une très belle écrivaine.

 

Extrait du roman :

Elle était fatiguée. Fatiguée à en mourir. Erica Falck arrêté son ordinateur et alla dans la cuisine remplir sa tasse de café. Elle se sentait harcelée de tous les côtés. L’éditeur voulait un premier jet du livre pour août et elle venait à peine de s’y mettre. Le livre sur Selma Lagerlöf – le cinquième dans sa série de biographies des femmes écrivains suédoises – aurait dû devenir le meilleur, mais l’inspiration lui manquait complètement. Il y avait maintenant plus d’un mois que ses parents étaient décédés, mais le chagrin était aussi vif aujourd’hui que lorsqu’on lu avait appris la nouvelle. Faire le tri dans leur maison s’était révélé plus fastidieux que prévu. […] Elle s’installa sur la véranda et regarda l’archipel. Cette vue lui coupait toujours le souffle. Chaque saison apportait sa mise en scène spectaculaire et cette journée proposait un soleil éblouissant jetant des cascades étincelantes de lumière sur la glace épaisse qui recouvrait l’eau. Son père aurait adoré un jour comme celui-ci.

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9 février 2014 7 09 /02 /février /2014 18:14

 

Poche : 299 pages

Editeur : Pocket (10 Septembre 2009)

Collection : Policier/Thriller

Quatrième de couverture : Elle est belle, attirante, disponible. Il n'a pas hésité à la suivre pour prendre un dernier verre. A présent il est seul, dans une cave, enfermé dans une cage. Isolé. Sa seule compagnie ? Sa séductrice et son bourreau. Et elle a décidé de faire durer son plaisir très longtemps. De le frire souffrir lentement. Pourquoi lui ? Dans ce bras de fer rien n'est dû au hasard. Et la frontière entre tortionnaire et victime est bien mince...

 

Ma critique :

 

Malgré ma petite forme actuelle (angine carabinée), je ne pouvais pas ne pas écrire sur ce roman dévoré en quelques heures.

Karine Giebel m’avait déjà épatée avec son roman « Juste une ombre » qui m’avait littéralement scotchée du début à la fin et je retrouve ce même plaisir de lecture avec ce livre intitulé « Les morsures de l’ombre ».

Vous pouvez lire sans crainte cet article, je ne révélerai rien qui pourrait gâcher votre plaisir.

Ce roman est dans la même veine que « Juste une ombre » : oppressant, captivant et éprouvant. L’auteur nous plonge dans l’histoire de ce flic dès les premières lignes et on retient notre souffle jusqu’aux derniers mots du roman.

On y suit donc l’histoire de  Benoît, un flic charismatique, sûr de lui et infidèle qui se retrouve enfermé dans une cave avec comme bourreau une jolie jeune femme du nom de Lydia. Il va chercher à s'enfuir mais également à découvrir pour quelles raisons cette jeune femme s’en prend si cruellement à lui.

Karine Giebel a le don de nous immerger totalement dans l’atmosphère de ses romans et elle nous prouve, une nouvelle fois, sa maitrise parfaite des grandes lignes du « thriller phychologique ».

 

Découvrez sans tarder Karine Giebel et en particulier ce roman « Les morsures de l’ombre », un excellent huis-clos qui marquera votre esprit pendant de longues journées.
 

Extrait du roman :

Comme une gueule de bois, un lendemain de cuite. Sauf qu'il peine à se souvenir de la veille... Neurones en vrac.
Enfin, ses yeux s'ouvrent complètement. Il réalise qu'il gît par terre, à même un béton sale. Un mélange d'effluves importune ses poumons; peinture, détergent, grésil, essence ? Désagréable, surtout de bon matin ! Mais est-ce seulement le matin ?
Ça sent pas comme ça chez moi, d'habitude...
Première certitude : je ne suis pas dans ma piaule.
Mais où, alors ?
Ses paupières aspirent à se refermer. Il lutte, de toutes ses forces.
Au plafond, une peinture blanche qui s'effrite.
À gauche, un mur en béton brut lui aussi; avec un renfoncement assez obscur au beau milieu où il croit distinguer une vasque en porcelaine blanche...
En face, un soupirail paré d'un quadrillage en fer rouillé; juste derrière, une impression de soleil timide. La seule et unique lumière vient de là.
Il tourne la tête sur la droite, déclenchant une douleur assassine dans ses cervicales. Et là, il aperçoit...
Les barreaux.
Il tente de se lever. Ça tangue, ça chavire. À quatre pattes d'abord, puis à genoux; et enfin, debout. Tour d'horizon rapide : il ne reconnaît rien.
Il s'essaie à quelques pas, se heurte aux tiges métalliques qui le cernent, essaie d'ouvrir la grille. Il s'acharne sur la poignée de la porte avec une énergie d'avorton et des gestes d'ivrogne. Peine perdue. Enfermé.
Son coeur s'extirpe lentement de la léthargie. Commence à battre fort. Très fort.

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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 20:24

 

Broché : 381 pages

Editeur : Pocket (5 Juin 2008)

 

Biographie de l’auteur : Sophie Kinsella est née et vit à Londres. Ancienne journaliste financière, elle est l'auteur des fameuses aventures de Becky Bloomwood-Brandon : Confessions d'une accro du shopping (Belfond, 2002), Becky à Manhattan (Belfond, 2003), L'accro du shopping dit oui (Belfond, 2004), L'accro du shopping a une soeur (Belfond, 2006) et L'accro du shopping attend un bébé (Belfond, 2008). Avec cette série traduite dans quatorze pays, elle a figuré sur toutes les listes de best-sellers.

 

Quatrième de couverture : Ce n'est pas qu'Emma soit menteuse, non, c'est plutôt qu'elle a ses petits secrets. Par exemple, elle fait un bon 40, pas du 36. Elle ne supporte pas les strings. Elle a très légèrement embelli son CV. Elle déteste sa cousine Kerry. Et avec Connor, son petit ami, au lit ce n'est pas franchement l'extase. Bref, rien de bien méchant, mais plutôt mourir que de l'avouer. Mourir ? Justement... Lors d'un voyage en avion passablement mouvementé, Emma croit sa dernière heure arrivée. Prise de panique, elle déballe tout à son séduisant voisin. Tout et plus encore. Sans imaginer que l'inconnu en question est l'un de ses proches. Très proche même...

 

Ma critique :

 

Après la lecture de « Puzzle » de Franck Thilliez, je cherchais un roman léger, frais et Sophie Kinsella est l’auteure parfaite pour cela.

J’ai déjà lu quelques uns de ses romans qui relataient les aventures de son personnage phare : Becky (« Confessions d’une accro du shopping ») et mes lectures avaient toujours été réjouissantes. Son roman « Les petits secrets d’Emma » ne fait pas exception.

Dans ce roman, Sophie Kinsella présente le personnage d’Emma, personnage assez farfelu et très touchant, qui pensant sa dernière heure venue lors d’un voyage en avion, raconte ses petites secrets dont certains très personnels et intimes à son voisin de bord… Ce voisin se révélera par la suite être son patron… L’auteure enchaine alors les situations coquasses et un jeu de séduction débutera entre les deux personnages.

Le roman se lit en quelques heures et on se prend vite d’affection pour les personnages. Emma fait bien évidemment penser à la désormais célèbre Bridget Jones tout en gardant ses particularités.

Sophie Kinsella raconte des histoires de filles, des histoires sentimentales avec beaucoup de légèreté mais également beaucoup de maitrise.

 

Un roman léger, rafraichissant qui montre tout le brio de Sophie Kinsella pour nous plonger dans des petites histoires drôles et sentimentales.

 

Extrait du roman :

Bien sûr que j'ai des secrets.
C'est évident. Tout le monde en a. C'est ultranormal. D'ailleurs, je n'en ai sûrement pas plus que les copines.
Je ne parle pas des grands secrets, ceux qui changent la face du monde. Du genre «le-président-a-l'intention-de bombarder-le-Japon-et-seul-Will-Smith-peut-sauver-l'univers». Non, je parle des cachotteries de tous les jours.
Voici quelques exemples qui me traversent l'esprit :
1. Mon sac Kate Spade est faux.
2. J'aime le sherry, même si c'est ringard.
3. J'ignore ce que signifient ces quatre lettres : OTAN. Et je n'ai pas la moindre idée de ce que c'est.
4. Je pèse 59 kilos. Pas 49 kilos comme le croit Connor, mon petit ami. (À ma décharge, j'avais l'intention de me mettre au régime quand je lui ai avoué mon poids. Et en plus, il n'y a qu'un chiffre de différence.)
5. J'ai toujours pensé que Connor ressemblait à Ken. Le Ken de Barbie.
6. Parfois, au milieu d'une partie de jambes en l'air, j'ai envie d'éclater de rire.
7. Danny Nussbaum m'a dépucelée dans la chambre d'amis, pendant que papa et maman regardaient Ben Hur à la télé.
8. J'ai déjà bu toutes les bouteilles que papa m'avait conseillé de garder pendant vingt ans.
9. Sammy, le poisson rouge, n'est pas le même que celui que papa et maman m'ont demandé de garder quand ils sont partis en Egypte.
10. Quand Artemis, ma collègue, me les casse vrai­ment, je verse du jus d'orange dans sa plante verte. (Presque tous les jours.)
11. Une nuit, j'ai rêvé que je faisais l'amour avec Lissy, ma colocataire.
12. Mon string me fait mal.
13. Je suis intimement persuadée d'être différente des autres et absolument certaine qu'une vie fantasti­que m'attend au coin de la rue.
14. J'ignore totalement de quoi parle ce type en gris.
15. Et en plus, j'ai oublié son nom.

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 18:43

 

Broché : 429 pages

Editeur : Fleuve Noir (3 Octobre 2013)

Collection : Thriller

 

Quatrième de couverture : Ilan et Chloé, deux jeunes gens spécialistes des chasses au trésor ont rêvé des années durant de participer à la partie ultime, d’un jeu mystérieux dont on ne connaît pas les règles, dont on ne connaît pas l’entrée, et dont on ne sait même pas s’il existe. Mais dont on connaît le nom : Paranoïa. Lorsqu’un an après leur rupture Chloé réapparaît dans la vie d’Illan en lui annonçant qu’elle sait comment jouer, ce dernier a totalement rompu avec l’univers des jeux, et vit isolé dans la maison de ses parents disparus en mer. Officiellement morts, mais Ilan est persuadé qu’ils ont été enlevés à cause de leurs recherches scientifiques. Après avoir refusé l’aventure, Illan cède alors que Chloé lui fait part de la rumeur : le gagnant remporterait 300 000 euros. Après un premier jeu de pistes dans Paris, les deux amis sont enfin sélectionnés. C’est alors qu’ils découvrent la règle numéro 1 : « Quoiqu’il arrive, rien de ce que vous allez vivre n’est la réalité. Il s’agit d’un jeu. », rapidement suivie, à leur arrivée sur les lieux du jeu - un gigantesque bâtiment isolé en pleine montagne appelé Complexe psychiatrique de Swanessong – de la règle numéro 2 : « L’un d’entre vous va mourir. » Quand les joueurs découvrent le premier cadavre, quand Illan retrouve dans le jeu des informations liées à la disparition de ses parents, la distinction entre le jeu et la réalité est de plus en plus difficile à faire… Et Paranoia peut alors réellement commencer…

 

Ma critique :

 

J’ai découvert Franck Thilliez par l’intermédiaire du roman « La mémoire fantôme » que j’avais trouvé réussi. Dans « Puzzle », l’auteur ne nous fait par partager les aventures de son héroïne, Lucie Henebelle, mais nous narre l’histoire d’un jeu de rôle qui va mal tourner.

Ce roman à un côté « geek » assez prononcé puisque les héros vont participer à un jeu de piste « Paranoïa » qu’ils poursuivent, pour certains, depuis plusieurs années.

L'auteur nous offre une belle palette de personnages et on se prend rapidement d’affection pour le « couple » Illan et Chloé, qui tentent pour l’un de découvrir certaines vérités sur sa famille, pour l’autre d’emporter les 300 000 euros promis par le jeu.

Le jeu de piste qui démarre alors devient de plus en plus palpitant au fil des pages. Tous les candidats sont suspectés les uns après les autres. Il faut dire que le lieu du huis-clos, un hôpital psychiatrique désaffecté (choisi également pas Sébastian Fitzek dans "Le briseur d'âmes") est particulièrement efficace et nous plonge dans une atmosphère bien lugubre.  

Franck Thilliez emmène les lecteurs dans ce jeu puisque nous-mêmes doutons de ce qui est réel ou non.  L’intrigue est très bien ficelée, le « puzzle » se construit au fil des pages pour nous mener à une vérité certes attendue mais remarquablement bien amenée.

Ce roman pourrait donner cours à une adaptation cinématographique plus qu’intéressante.

 

Avec "Puzzle", Franck Thillez nous malmène nerveusement et ce pour notre plus grand plaisir.

 

Extrait du roman :

 

- C’est maintenant qu’il faut prendre le train en marche. Après, le jeu disparaitra, pour aille railleurs, et vous serez définitivement rayés de la liste des candidats, quelle que soit la date, quelle que soi le pays. (Il adresse un sourire à Chloé). Même en changeant d’apparence.

Il se leva et se dirigea vers la porte.

- Vous tentez l’aventure,  ou vous laissez tomber. Vous avez dix minutes pour réfléchir, mais n’oubliez pas : si vous êtes ici, tous les deux, c’est parce que vous êtes les meilleurs. Et pour votre information : les autres candidats aussi ont eu une épreuve de sélection éprouvante, mais, une fois arrivés ici, ils ne se sont pas vraiment posé de questions.

- Il y a huit candidats, c’est ça ? demanda Chloé en désignant les enveloppes.

Hadès lui sourit.

- Exactement, vous deux compris. Je vous attends dans la voiture.

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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 10:04

1.Glacé, Bernard MINIER

 

2.Juste une ombre, Karine GIEBEL

 

3.Juste avant le bonheur, Agnès LEDIG

 

4.Le mec de la tombe d’à côté, Katarina MAZETTI

 

5.Comme ton ombre, Elisabeth HAYNES

 

À noter : Le surprenant Demain de Guillaume Musso, l’intriguant Avant d’aller dormir de S.J. Watson, le touchant 6H41 de Philippe BLONDEL et la trilogie Fifty Shades  d’E.L. James qui a marqué pas mal d’esprits…

À mon regret, je n’ai pas encore lu  Au revoir là-haut  de Pierre Lemaitre ou encore Puzzle  de Franck Thilliez mais cela ne saurait tarder…

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