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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 20:31

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Poche : 416 pages

Editeur : Le Livre de Poche

Collection : Policier/Thriller

 

Quatrième de couverture : Dès le premier  meurtre, épouvantable et déroutant. Camille Verhoeven comprend que cette affaire ne ressemblera à aucune autre. Et il a raison. D’autres crimes se révèlent, horribles, gratuits… La presse, le juge, le préfet se déchainent bientôt contre la « méthode Verhoeven ». Policier atypique, le commandant Verhoeven ne craint pas les affaires hors normes, mais celle-ci va le laisser totalement seul face à un assassin qui semble avoir tout prévu. Jusque dans le moindre détail. Jusqu’à la vie même de Camille qui n’échappera pas au spectacle terrible que le tueur a pris tant de soin à organiser, dans les règles de l’art…

 

Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png

 

On continue avec les romans de Pierre Lemaitre,  talentueux auteur français de thrillers.

Petite note avant de démarrer l’article : surtout ne commettez pas la même erreur que moi en inversant l’ordre de lecture des romans de l’auteur. Il faut bien lire en premier ce roman-ci « Travail soigné », suivi de « Robe de marié », « Cadres noirs » et pour finir « Alex ». Pour ma part, ne sachant pas qu’il y avait un ordre de lecture à respecter, je me suis complètement spoiler sur les aventures du commandant Verhoeven. En effet, même si les romans peuvent se lire indépendamment avec beaucoup de plaisir et de cohérence, les principales lignes des intrigues des premiers romans sont révélées dans les derniers parus.

Toutefois, malgré que je connaissais le dénouement de « Travail soigné », la lecture de ce roman fut un véritable plaisir. Pierre Lemaitre est un grand écrivain et on ne lâche pas le roman tant que l’on ne l’a pas terminé.

Camille Verhoeven, protagoniste de ce roman, va être confronté à des meurtres particulièrement horribles et on va assister un affrontement intense entre le commandant et le criminel.

Nous découvrons également l’équipe qui entoure Camille : Armand dont la radinerie est la particularité, l’élégant Louis, un de mes personnages préférés, intelligent et pudique et pour finir le commissaire Le Guen, qui montre ici toute l’estime qu’il porte à Verhoeven.

Pour finir, je trouve l’idée du parcours du meurtrier bien illustrée et bien pensée. Il suit en effet des grandes œuvres, fortement morbides il faut l’avouer, de la littérature. Cela me fait d’ailleurs penser à la série « The Following », que je viens de commencer où là aussi on retrouve une inspiration littéraire.

 

Pierre Lemaitre apparait comme un incontournable du Thriller. L'adapatation cinématographique de ses romans serait une judicieuse idée...

 

Extrait du roman :

 

Camille avait deux bonnes raisons d’être connu et reconnu. Son savoir- faire lui avait apporté une solide réputation que son mètre quatre-cinq avait transformée en une petite notoriété. Quoiqu’il soit difficile à cadrer dans l’objectif, les journalistes se pressaient volontiers pour interroger ce petit homme à la voix sèche et tranchante. Ils le trouvaient peu loquace mais « carré ». En certaines occasions, mince avantage au regard des inconvénients, son physique lui avait servi. À peine entrevu, on ne l’oubliait pas. Il avait déjà refusé plusieurs émissions de télévision, se sachant invité dans l’espoir de l’entendre prononcer la tirade délicieusement émotionnelle de celui qui a « magnifiquement surmonté le handicap ».

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 17:21

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Poche : 480 pages

Editeur : Archipoche (29 août 2012)

Collection : Suspense


Quatrième de couverture : Texas, 1977. Un tueur en série, Russell Lee Holmes, est exécuté pour le meurtre de six enfants, dont Meagan Stockes, la fille d’un honorable médecin de Boston. Mais qu’est devenue sa propre fille, dont il n’a jamais révélé l’identité ?

Une vingtaine d’années plus tard, un journaliste de la presse à scandale révèle à Mélanie, la fille adoptive du Dr Stockes, la véritable identité de son père génétique : Russell Lee Holmes !

Peu de temps après, le journaliste meurt dans des conditions mystérieuses. Et Mélanie, harcelée de coups de téléphone anonymes, reçoit des menaces de mort.


Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


Après « Disparue » et « La maison d’à côté », je continue la découverte des romans de Lisa Gardner et je suis toujours aussi séduite.

« La fille cachée » évoque l’histoire d'une jeune femme, Mélanie, qui par l’intermédiaire d’un journaliste, va découvrir des vérités, pas très plaisantes, sur sa famille.

Lisa Gardner nous livre ici un bon roman à suspense avec des personnages bien écrits. Le duo principal est solide et attachant. Toutefois, et c’est un petit bémol au roman, je trouve le personnage de Mélanie, en elle-même, peu attractive et c’est seulement quand le duo est réunit, que son personnage se révèle intéressant. David a beaucoup plus de potentiel que Mélanie et mériterait, ultérieurement, d’autres aventures. Par sa maladie, sa personnalité et son histoire familiale, il pourrait être un très beau personnage principal.

Les autres personnages qui naviguent autour de Mélanie suscitent également notre intérêt : le frère torturé, la mère fragile en apparence, le père arnaqueur ou encore l’ami très présent au sein de la famille, tous parviennent à attirer notre attention.

Il faut également reconnaitre que Lisa Gardner parvient à maintenir un suspens jusqu’aux dernières lignes du roman. Jusqu’à la fin, on se demande réellement ce qui est arrivé à la petite Meagan et on s’interroge jusqu’au bout sur la véritable identité de Mélanie. D’ailleurs, le dénouement est surprenant et intelligemment pensé.

Par contre, des longueurs se font sentir au milieu du roman et davantage de fluidité et de précisions auraient été appréciées.


Lisa Gardner nous propose une nouvelle fois un très bon thriller à l’histoire attractive et au suspens haletant.

 

Extrait du roman :


En empruntant le couloir qui menait à la cuisine, Mélanie bouscula un invité. Elle leva les yeux pour s’excuser et constata qu’elle se trouvait face à un petit homme dégarni, portant des vêtements assez communs et froissés. Elle reconnut l’imperméable marron.

-          Qui êtes-vous ?

L’homme sourit, mais son regard n’était pas cordial.

-          Larry Digger. Du Dallas Daily. Ne vous éloignez pas, miss Stokes. J’ai attendu toute la soirée pour parler seul à seul. Y a pas à dire. Vous être une femme très occupée.

-          Vous n’avez rien à faire ici, monsieur. Il s’agit d’une réception privée. Si vous ne partez pas sur-le-champ, j’appelle la sécurité.

-          Si j’étais vous, je ne ferais pas ça.

Mélanie allait demander de l’aide, mais l’inconnu la saisit à un poignet et la fixa avec une intensité surprenante. Alarmante même. Elle en eut le souffle coupé. […]

-          Je sais des choses sur votre père, chuchota l’homme, presque menaçant.

-          Mon père ? Harper Stokes ?

-          Non, miss Stokes. Sur votre vrai père. Votre père génétique.

-          Quoi !

Il eut un mauvais sourire où était affichée une immense satisfaction.

-          Allez, suivez-moi, miss Stokes. Je vais vous conter une histoire. Une histoire à propos du Texas et d’un certain tueur en série, Russel Lee Holmes.

 

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6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 19:55

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Après avoir tué le monarque dément Aerys II Targaryen, Robert Baratheon est devenu le nouveau souverain du royaume des Sept Couronnes. Tandis qu’en son domaine de Winterfall, son fidèle ami le Duc Eddard Stark rend paisiblement justice. Mais un jour, le roi Robert lui rend visite, porteur de sombres nouvelles : le trône est en péril. Stark, qui s’est toujours tenu éloigné des affaires du pouvoir, doit alors abandonner les terres du Nord pour rejoindre la cour et ses intrigues. L’heure est grave, d’autant qu’au-delà du Mur qui protège le royaume depuis des siècles, d’étranges créatures rôdent.


Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


Faisant partie de la nouvelle génération de fans de l’épopée du Trône de fer, grâce à la saison 1 et 2 de cette fabuleuse série, et en attendant la saison 3, j’ai donc commencé le chemin littéraire de cette saga.

Mon bagage en roman d’ « heroic fantasy » est assez léger. Il ne comporte que les 5 premiers tomes de la saga « l’Epée de Vérité » de Terry Goodking dont l’expérience fut mitigée. Le principal défaut est qu’il cumulait maladroitement histoire d’amour assez naïve et « gnan gnan » avec des scènes de tortures des plus pénibles. Bref, j’avais l’impression d’être presque dans la tête d’un rednek par moment, à cela s’ajoute un style d’écriture des plus élémentaires. Ces deux inconvénients ne se retrouvent en aucun cas dans ce premier volume de George R.R Martin.

Sans surprise, on retrouve nos héros préférés que ce soit Tyron, Arya, Ned,  Jon….  et surtout l’amour que leur porte l’auteur dans cette guerre entre les deux familles : les Stark face aux Lannister.

On comprend vite que la série télévisée est très bien adaptée avec, comme on pouvait s’y attendre, plus d’anecdotes recensées dans le roman pour les personnages. La seule ellipse de la série télé par rapport au roman est l’amitié qui nait entre Tyron et Jon Snow (qui est symbolisée par la couverture du comics « A Game of Thrones ». Il est à noter que ce premier tome se termine à la première mi-saison.

Pour terminer, comment ne pas mentionner l’excellente écriture de l’auteur, d’une infinie richesse. Il n’est désormais, pour moi, non pas uniquement un grand auteur d’Heroic Fantasy, mais un grand auteur tout simplement.


En attendant l’arrivée du prochain Hiver télévisuel : le 31/03/2013 avec la saison 3 de Game of Thrones, recommencez, comme moi, cette fresque à son origine via le roman.

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 09:54

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Editeur : Le Livre de Poche (7 novembre 2001)

Collection : Littérateur & Documents


Quatrième de couverture : A sa parution en 2000, ce livre a été un coup de tonnerre, suscitant réactions et polémiques, dans l’administration pénitentiaire, le monde politique, les médias, l’opinion. Médecin de garde durant huit ans, puis médecin-chef dans cette prison située au cœur de Paris, Véronique Vasseur témoignait d’un quotidien hallucinant, parfois insoutenable : conditions sanitaires et médicales scandaleuses, trafics, prostitution, tracasseries, délations, suicides, dans un entassement humain où la sans-papiers côtoie le VIP, où le petit délinquant vit avec le terroriste. Privés de liberté, les condamnées doivent-ils pour autant être soumis à des conditions de vie dégradantes, voire inhumaines ? C’est la question que ce témoignage posait, et pose encore, à une démocratie qui se voudrait moderne et respectueuse des droits de l’homme.

 

J’ai décidé aujourd’hui de mettre en lumière le témoignage pertinent et nécessaire de Véronique Vasseur sur les conditions de vie en prison à travers le roman « Médecin-chef à la prison de la Santé ». Je ferai court et ne donnerai pas de note à ce roman car ce n’est pas l’objet de l’article.

Je pense en effet qu’il faut découvrir ce livre pour avoir une vision globale et humaine de la vie en prison et des avancées qu’il reste à réaliser sur les droits de l’homme et les conditions de vie en milieu carcéral.

De par sa position et son humanité, Véronique Vasseur nous livre un témoignage riche et nécessaire et fait de ce roman un indispensable concernant les dérives du monde pénitentiaire. 


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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 21:17

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Broché : 315 pages

Editeur : Le Livre de Poche (5 janvier 2005)

Collection : Fantastique


Quatrième de couverture : Premier quart du XXIème siècle. La dictature s’est installée aux Etats-Unis. La télévision, arme suprême du nouveau pouvoir, règne sans partage sur le peuple. Une chaîne unique diffuse une émission de jeux suivie par des millions de fans : c’est « La Grande Traque ». Ben Richards, un homme qui n’a plus rien à perdre, décide de s’engager dans la compétition mortelle. Pendant trente jours, il devra fuir les redoutables « chasseurs » lancés sur sa piste et activement aidés par une population encouragée à la délation. Tous les moyens sont bons pour éliminer Ben Richards…


Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


Après l’excellent « Marche ou crève », je continue sur ma lancée et découvre le roman « Running Man » signé par le talentueux Stephen King.

Pourquoi mon choix s’est arrêté sur ce roman là en particulier? Après des discussions avec des proches, je me suis rendue compte qu’il y a avait une ambigüité entre les deux romans. Le postulat de base est, il vrai, assez semblable, puisque dans ces deux œuvres, Stephen King évoque la fuite d’un homme, qui, face à un profond désespoir, va mettre sa vie en jeu contre le l’argent tout cela sous les yeux d'un peuple enjoué et observateur.

Stephen King, en plus de son talent d’écriture, écrivit « Running Man » dans les années 80 et il avait très bien envisagé l’avenir de la télévision et l’emprise que celle-ci pouvait exercer avec la téléréalité.  Dans ce roman, il expose le pouvoir du « Libertel », qui vers les années 2020, va soumettre tout un peuple sous l'emprise d'une dictature. En effet, la partie du peuple pauvre et soumise participe à des jeux télévisés où il se met en péril et tout cela dans le but de distraire les plus riches et de les conditionner.

Le héros du livre, Ben Richards, va participer au jeu phare de l’émission : « La grande Traque », afin se trouver de l’argent pour sauver sa petite fille malade. Ce jeu est terriblement pervers puisqu’il va devoir fuir pendant 30 jours et que le peuple, tout entier, va être monté contre lui par des images, des reportages truqués. Les spectateurs participent activement au jeu car, en échange de témoignages ou de capture, ils toucheront également une récompense financière.

L’idée est, comme toujours chez Stephen King, surprenante et intelligemment menée. Je regrette malgré tout un sous-développement. En effet, j’ai trouvé que la traque en elle-même passe trop vite et que le roman aurait pu être encore étoffé. On se retrouve vite au scénario final et cela gâche un peu notre plaisir. En même temps, cela signifie que l’on n’est jamais rassasié de l’histoire et c’est un beau gage de qualité.

Le dénouement est composé de rebondissements inattendus et on termine, une nouvelle fois, ce roman avec un sentiment de plaisir et de satisfaction.

Encore un très bon Stephen King, qui à travers « Running Man », anticipe le pouvoir de la télévision et son influence par l’intermédiaire des émissions de téléréalité.  


Extrait du roman :


-          En tout cas , vous voilà, dit Killian, qui arborait toujours son sourire glacial. Et mardi prochain, vous allez tenir le rôle principal dans « La Grande Traque ». Vous connaissez cette série ?

-          Oui.

-          Vous savez donc qu’il s’agit de l’émission la plus prestigieuse du Libertel. Elle offre aux spectateurs de nombreuses occasions de participer, directement ou indirectement. […] Cette émission est l’un des meilleurs moyens dont le Réseau dispose pour se débarasser de personnes potentiellement dangereuse. Telles que vous-même, monsieur Richards. Elle existe depuis six ans. A ce jour, il n’y a pas eu de survivant. Pour parler franchement, nous sommes certains qu’il n’y en aura jamais.

-          Autrement dit, les dés sont pipés, dit Richards.

Killian parut plus amusé qu’horrifié. « Mais non ! Vous oubliez que vous êtes un anachronisme, monsieur Richards. Les gens ne se contenteront pas de rester assis devant leur écran en encourageant vos adversaires par des cris ou des applaudissements. Certainement pas ! Ils veulent que vous soyez éliminé, et ils feront tout pour cela ; Plus ce sera macabre, plus ils seront ravis.

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8 octobre 2012 1 08 /10 /octobre /2012 18:01

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Quatrième de couverture :

 

Mieux que le marathon... la Longue Marche. Cent concurrents au départ, un seul à l'arrivée. Pour les autres, une balle dans la tête. Marche ou crève. Telle est la morale de cette compétition... sur laquelle une Amérique obscène et fière de ses combattants mise chaque année deux milliards de dollars. Sur la route, le pire, ce n'est pas la fatigue, la soif, ou même le bruit des half-tracks et l'aboiement des fusils. Le pire c'est cette créature sans tête, sans corps et sans esprit qu'il faut affronter : la foule, qui harangue les concurrents dans un délire paroxystique de plus en plus violent. L'aventure est formidablement inhumaine. Les participants continuent de courir en piétinant des corps morts, continuent de respirer malgré l'odeur des cadavres, continuent de vouloir gagner en dépit de tout. Mais pour quelle victoire ?

 

Poche: 378 pages

Editeur : Le Livre de Poche (7 décembre 2004)

Collection : Fantastique

 

Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png

 

Richard Bachman (ou Stephen King) signe là encore une grande œuvre littéraire. Je me suis pris une vraie claque à la lecture de ce roman.

L’histoire est déjà en elle-même surprenante. On va suivre les aventures de Garraty, un jeune homme qui va se lancer le défi de parcourir la « Longue Marche ». Qu’est-ce que la « Longue Marche » ? Même si on peut avoir du mal à le croire, la « Longue Marche » est une marche interminable... En effet, il y a 100 concurrents qui vont s’élancer dans cette course. Dès que l’un d’eux reçoit plus de trois avertissements, il est abattu sur place.

Stephen King nous avait habitué à  ces histoires à la fois folles et passionnantes et celle-ci en fait partie. On essaye de comprendre pour quelles raisons ces jeunes participent à ce jeu. Plusieurs éléments de réponses nous sont donnés. En effet, par appât du gain (le vainqueur pourra obtenir ce qu’il souhaite), par défi, par hasard… On a quand même du mal à s’imaginer à leur place… Et c’est là la grande réussite du livre : tout y est très réaliste. On se rend alors compte du bonheur de pouvoir se reposer quand on le souhaite. La souffrance des marcheurs est très bien retranscrite et on arrive même à ressentir leurs douleurs.

Les personnages sont également attachants. Le personnage principal, Garraty, est plaisant à suivre et on est peiné d’apprendre la disparition des « Mousquetaires ».

Stephen King retranscrit également parfaitement la folie de la foule par rapport à ces marcheurs et le chagrin de la famille.

La fin est, comme tout le roman, surprenante. On peut alors imaginer plusieurs scénarios. Stephen King ne pouvait terminer ce roman sur une fin fermée, sans ouverture.

Apparemment, une adaptation cinématographique pourrait faire son apparition et je croise les doigts pour que cette idée se consolide.

Petite, j’écoutais mon père me raconter les romans de Stephen King. Après les talentueux « La peau sur les os » et « Marche ou crève », je ne suis pas prête d’arrêter la lecture de ses romans.

 

Un excellent roman, à la fois tragique et surprenant, qui prend aux tripes et révèle, encore une fois, tout le talent de Stephen King.

 

Extrait :

 

Le commandant les examina gravement. La montre de Garraty marquait 8h56… Comment pouvait-il être aussi tard ? Son estomac se crispa péniblement.

-        C’est bon, les gars, alignez-vous par dix, s’il vous plaît. Pas d’ordre particulier. Restez avec vos copains, si vous voulez.

Garraty se leva. Il se sentait engourdi, irréel. Comme si son corps appartenait à quelqu’un d’autre.

-         Eh bien ça y est, on y va dit Mc Vries à côté de lui. Bonne chance tout le monde.

-         Bonne chance à toi, dit Garraty, surpris.

-         Je dois être un peu fêlé, grogna Mc Vries.

[…] Et la main du commanda retomba.

-         Bonne chance à tous !

Sa figure était inexpressive derrière ses lunettes miroirs. Ils se mirent en marche souplement, sans bousculade.

 

 

 

 

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 16:19

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À New York, au début du vingt et unième siècle, les super- héros sont fatigués : Superman, Batman et les autres ont raccroché les gants, ils sont devenus des hommes d’affaires à succès, des vedettes des médias et du spectacle, et ont tous renoncé à leurs super pouvoirs. Dès lors, qui peut bien vouloir les éliminer un par un ? Car après Robin, l’assistant et ancien amant de Batman, un mystérieux groupe de tueurs menace d’autres cibles. Mister Fantastic et Mystique reçoivent eux aussi d’étranges messages d’adieu, et il semble bien que ce soit dans leur vie privée et leurs comportements sexuels qu’on veuille les frapper. Le détective Dennis de Villa mène l’enquête, tandis que son frère Bruce, journaliste couvre les événements. Mais ne faut-il pas chercher ailleurs, quelque part dans leur enfance commune, ce qui les relie à ces supers-héros si fragiles ? Vaste fresque post 11 Septembre, le roman de Marco Mancassola est le récit de la fin d’un monde, celui des supers-héros, et d’une civilisation, incarnée pendant des décennies par les Etats-Unis. Une civilisation qui est la nôtre.


Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


Voilà un roman au titre des plus sulfureux, d’autant plus que les super-héros ont été crées dans un pays puritain et sont principalement destinés à la jeunesse. Au fil des décennies, les héros de Marvel et de DC se sont très décomplexés au niveau de la violence mais côté sexe il faut reconnaitre que cela est encore timoré.Pour ces demi-dieux aux pouvoirs extraordinaires, utiliser ses derniers pour des besoins intimes doit être très tentant.

Le roman est composé d’un peu plus de 500 pages où l’on retrouve quatre nouvelles et un épilogue centré sur un personnage généralement à fort potentiel érotique.

Le premier a entré en lice n’est qu’autre que Mister Fantastic qui nous permet de dresser l’ambiance principale du roman. Des héros vieillissant tentant de survivre à l’après âge d’or des super-héros, entre mélancolie et nostalgie. On trouve donc un Red Richards divorcé qui va s’enticher d’une jolie jeune fille (Elaine) tout en recevant des lettres de menace de mort comme les autres héros de ces nouvelles. Cette histoire est assez réussie en nous faisant  découvrir une nouvelle facette du héros, plus humaine et surtout submergée par le doute.

La seconde nouvelle est la plus audacieuse et osée, on y voit un Batman se ventant de son âge d’or tout en y relatant ses très nombreuses aventures sexuelles de tout genre….

Pour la suivante, elle met en avant les personnages exclusivement crées pour ce roman centré sur deux frères (Bruce et Denis  de Villa). C’est la nouvelle qui m’a le plus plu car elle a presque le charme d’une nouvelle de Guy de Maupassant. Au niveau de l’intrigue, on est proche du roman de « Pierre  et Jean », c'est-à-dire une agréable surprise.

Pour l’ultime nouvelle, elle est centrée sur Mystique et sur sa relation avec l’inspecteur Da Silva. On y découvre une Mystique star de télé grâce à son don de métamorphe. On la voit vaciller entre défi professionnel (peut-elle réussir sa nouvelle métamorphose ?), défi sentimental (peut-elle aimer?), défi existentiel (peut-elle vivre pleinement ?). Cette nouvelle est surtout une déclaration d’amour à New York, ville d’ambiance exceptionnel et aux comportements des habitants uniques.

Pour l’épilogue, qui met en action un Superman vieillissant, il permet de faire la lumière sur certaines interrogations de l’ensemble du roman.

Ce roman est vraiment réussi dans son objectif d’être une parabole post 11 septembre, où les héros n’existent plus mais les actes de « méchants » persistent et surtout dans sa démonstration que le début du 21ème siècle marque la fin d’une vision du monde et d’une civilisation. Pour cela, l’auteur a parfaitement su maitriser les différentes mythologies aussi bien de la pop culture, bibliques et historiques. Une fois de plus la fin et le début d’une nouvelle « civilisation » nait de la rivalité voir conflit entre 2 frères : comme Caïn et Abel qui donna fin au paradis terrestre, Romus et Romulus qui fonda Rome, Cesare et Jean Borgia qui donna un nouveau visage au Vatican, Néné et Ibrahimovic qui modifia la Ligue 1 (non là je déconne).

Roman que je conseille aux amoureux de New York, aux amoureux des super héros, et aux amoureux des diverses mythologies qui jonglent notre culture occidentales pour une réflexion  assez intéressante  sur ce début du 21ème siècle. Il y a la trilogie Batman par Christopher Nolan qui a su bien parler avec pertinence du terrorisme et de la crise, côté littérature Marco Mancassola obtient un résultat semblable avec la même démarche. N’hésitez pas à vous le procurer, d’autant plus qu’il est sorti en poche.

 

 

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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 13:35

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Broché : 408 pages

Editeur : Le Livre de Poche (2 mai 2012)

Collection : Policier/Thriller


Quatrième de couverture : Qui connait vraiment Alex ? Elle est belle. Excitante. Est-ce pour cela qu’on l’a enlevée, séquestrée et livrée à l’inimaginable ? Mais quand le commissaire Verhoeven découvre sa prison, Alex a disparu. Alex, plus intelligente que son bourreau. Alex qui ne pardonne rien, qui n’oublie rien ni personne. Un thriller glaçant qui jongle avec les codes de la folie meurtrière, une mécanique diabolique et imprévisible où l’on retrouve le talent de l’auteur de « Robe de Marié ».


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Ayant adoré « Robe de marié », je continue ma lecture des romans de Pierre Lemaitre.

Dans le roman « Alex », on entre dans la vie d’une jeune fille qui va se faire kidnapper . La première partie est donc consacrée à cet enlèvement. J’avais lu plusieurs critiques avisant de la cruauté des scènes de tortures et il est vrai que ces dernières sont difficiles à imaginer tant elles sont insupportables.

On suit ensuite le commissaire Verhoeven qui est en charge de l’enquête. Au cas où vous n’avez pas encore lu « Travail soigné » de Pierre Lemaitre,, je vous conseille de ne pas lire « Alex » car l’intrigue principale du premier roman vous sera révélée. Ce fut mon cas, je lirai tout de même «Travail soigné » afin de découvrir davantage le personnage de Verhoeven. En tout cas, j’ai une très bonne impression sur ce personnage à la fois atypique et charismatique.

Je ne vais pas détailler l’intrigue d’ « Alex » car le roman est riche en rebondissements et la troisième partie nous laisse sans voix… Dans tous les cas, Pierre Lemaitre confirme une nouvelle fois tout son talent et « Alex » se lit avec un attrait et un enthousiasme impressionnant.

Pierre Lemaitre est à ce jour un des meilleurs écrivains de thriller.


Extrait :

Alex consulte sa montre, puis le ciel. Il fait doux, il reste encore presque une heure de jour. Pas envie de rentrer. Elle devrait s’arrêter dans une épicerie. Elle cherche à se rappeler ce qui reste dans le réfrigérateur. Pour les courses, elle est vraiment négligente .Son attention se concentre sur son travail, sur son confort (Alex est un peu maniaque) et, bien qu’elle ne veuille pas trop se l’avouer, dans les vêtements et les chaussures. Et les sacs. Et les perruques. Elle aurait bien aimé que ça passe plutôt dans l’amour mais l’amour est un sujet à part, le compartiment sinistré de son existence. Elle a espéré, voulu puis elle a renoncé. Aujourd’hui elle ne veut plus s’arrêter sur ce sujet, elle y pense le moins possible. Elle essaye seulement de ne pas transformer ce regret en plateaux télé, de ne pas prendre des kilos, de ne pas devenir trop moche. Malgré cela, bien que célibataire, elle se sent rarement seule. Elle a ses projets qui lui tiennent à cœur, qui structurent son temps. Pour l’amour, c’est raté, mais c’est ainsi. Et c’est moins difficile depuis qu’elle se prépare à finir seule. Malgré cette solitude, Alex essaye de vivre normalement, de trouver des plaisirs. Cette pensée-là l’aide souvent, l’idée de se faire des petits plaisirs, d’y avoir droit, elle aussi, comme les autres. Par exemple, elle a décidé ce soir de retourner dîner au Mont-Tonnerre, rue de Vaugirard. 

 

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 07:02

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Poche : 313 pages

Editeur : Le Livre de Poche (20 janvier 2010)

Collection : Policier / Thriller

Quatrième de couverture : Nul n’est à l’abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s’accumulent puis tout s’accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n’a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite ; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape…

Les ombres de Hitchcock et de Brian de Palma planent sur ce thriller diabolique.


Ma critique :http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


J’ai découvert les œuvres de Pierre Lemaitre par l’intermédiaire de plusieurs blogs qui n’écrivaient que des éloges à propos de cet auteur et de ses écrits.

« Robe de marié » a tous les atouts d’un excellent thriller. Je vous conseille de ne pas lire cet article si vous n’avez pas encore lu ce roman étant donné que je vais évoquer les principaux traits du roman.

Ce livre se divise en quatre parties, le tout orchestré brillamment par l’auteur avec des titres significatifs. Tout débute par le personnage de Sophie qui nous apparait paniquée, déroutée et dangereuse. On comprend alors que quelque chose d’étrange se déroule car Sophie n’a l’air en rien coupable des meurtres dont elle est accusée. Elle est à chaque fois présente sur les lieux et tout l’accuse, mais elle ne se souvient en aucun cas des crimes perpétués.

La deuxième partie se concentre ensuite sur le personnage de Frantz et on comprend alors les ficelles du plan diabolique qu’il est en train de mener. Et, c’est là toute la réussite du roman, cela donne froid dans le dos. On se rend compte qu’un inconnu peut détruire la vie que l’on a construite avec une facilité assez déconcertante.

La troisième partie intitulée « Frantz et Sophie » nous montre une Sophie complètement sous l’emprise de ce mari si discret et si soumis qu’elle pensait avoir volontairement trouvé. On se rend compte alors de la finalité et de l’intelligence du plan de Frantz : la tuer à petits feux.

Pour finir, la dernière partie, intitulée cette fois-ci « Sophie et Frantz », nous offre la vengeance tant attendue de Sophie qui découvre le plan diabolique de son mari et la manière dont il a détruit petit à petit sa vie. Au final, on comprend que c’est le père de Sophie qui assène « le coup fatal » à Frantz en inventant des faits concernant la mère de celui-ci. Cela m’a déçue au premier abord, car on attendait une vengeance jouissive de la part de Sophie, mais au final, c’est le fait de contredire l’amour maternel reçu par Frantz qui a le plus d’impact sur celui-ci.

Ce roman est une véritable réussite. Je l’ai lu en quelques jours avec une réelle difficulté à le lâcher. Le rythme est excellent, le personnage de Sophie attachant et l’histoire est très bien ficelée.

Un excellent roman qui révèle tout le talent de Pierre Lemaitre.


Extrait du roman :

Je viens de l’apercevoir pour la première fois. Elle s’appelle Sophie. Elle sortait de chez elle. Je n’ai guère distingué que sa silhouette. Visiblement, c’est une femme pressée. Elle est montée en voiture et elle a détalé aussitôt, au point que j’ai eu du mal à la suivre en moto. Par chance, elle a eu des difficultés pour se garer dans le Marais, ce qui m’a bien facilité les choses. Je l’ai suivie de loin. J’ai d’abord cru qu’elle allait faire du shopping, j’aurais alors dû renoncer à la suivre, trop de risques.  Mais, par bonheur, elle avait rendez-vous. Elle est entrée dans un salon de thé de la rue des rosiers et s’est immédiatement dirigée vers une autre femme d’à peu près son âge en regardant sa montre, manière de dire qu’elle était bousculée. Je savais, moi, qu’elle était partie en retard. Flagrant délit de mensonge.

J’ai attendu une dizaine de minutes, je suis entré à mon tour dans le salon de thé et me suis installé dans la seconde salle, d’où j’avais sur elle une vue parfaite et discrète. Sophie portait une robe imprimée, des chaussures à talons plats et un blouson gris clair. Je la voyais de profil. C’est une femme agréable, une femme qui doit plaire aux hommes. 

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 18:03

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Poche : 352 pages

Editeur : Pocket (10 mai 2012)

Collection : Pocket

Quatrième de couverture : Elle est créatrice de parfums, elle mène une existence heureuse, entourée de ses amis. Elle ignore qu’elle porte en elle un étonnant secret. Il est peintre, excentrique et solitaire. Il a cette jeune femme pour voisine de pallier. C’est au détour d’une fête foraine que le destin les réunit. Ensemble, à la recherche d’un passé enfoui depuis des années, ils vont se lancer dans le plus étrange des voyages.

Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png

La lecture de ce nouvel opus de Marc Levy m’a enchantée. A ce jour, je n’ai lu que deux ou  trois romans de Marc Levy et cela m’a toujours plu. On catégorise cet auteur comme « populaire » et les critiques se plaisent à évoquer ses œuvres comme des romans pour filles, légèrement superficiels et bien je vous conseille de vous plonger dans un roman de Marc Levy afin de vous faire votre propre avis car, pour ma part, je suis toujours autant fan de cet auteur.

Dans « L’étrange voyage de Monsieur Daldry », Marc Levy nous décrit une rencontre entre une jeune femme créative et distraite et un homme carré et excentrique. Tous les opposent et pourtant une belle amitié va naitre entre ces deux personnages. C’est justement le point fort de l’auteur : il parvient à nous plonger complètement dans la relation de ce duo improbable. J’ai trouvé cette relation très belle et joliment décrite.

L’autre point fort du roman est la manière dont Marcv Levy nous transporte de Londres à Istanbul. Il nous donne  à travers ses mots, ses descriptions, une envie irrésistible de voyages, de respirer ces senteurs d’Orient et de regarder avec attention les différents carrefours et les instants de vie captivants qu’il peut s'y dérouler.

Le seul petit bémol que je pourrais faire au roman est le faible développement de la relation entre Alice et ses amis en particulier Anton. La confusion des sentiments amoureux que ressent Alice aurait mérité davantage d’éclaircissements (par exemple, les lettres qu’elle écrit à Anton mais qu’elle n’envoie pas).

Marc Levy, à travers ce roman, nous donne l’envie de voyager et nous transporte dans une relation aussi belle qu’improbable.

Extrait :

-          Ce qui est vraiment amusant, poursuivit la voyante en reprenant ses esprits, c’est que l’homme qui comptera le plus dans ta vie, celui que tu cherches depuis toujours sans savoir même s’il  existe, cet homme-là est passé il y a quelques instants à peine juste derrière toi.

Le visage d’Alice se figea et elle ne put résister à l’envie de se retourner. Elle pivota sur son tabouret pour n’apercevoir au loin que ses quatre amis qui lui faisaient signe qu’il fallait partir.

-          C’est l’un d’eux ? balbutia Alice. Cet homme mystérieux serait Eddy, Sam ou Anton ? C’est cela votre grande révélation ?

-          Ecoute ce que je te dis Alice, et non ce que tu souhaiterais entendre. Je t’ai confié que l’homme qui comptera le plus dans ta vie était passé derrière toi. Il n’est plus là maintenant.

-          Et ce prince charmant, où se trouve t-il désormais ?

-          Patience, ma fille. Il te faudra rencontrer six personnes avant d’arriver jusqu’à lui.

-          La belle affaire, six personnes, rien que ça ?

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