Le blog de chez Nana et Ryo

Le premier chapitre de ce comics est l’ultime chapitre de « le monde selon Gog » de la série « Justice Society of America » qui la particularité de me perdre complètement dans l’univers DC.

L’agréable surprise vient de l’épisode Green Lantern qui est très bien réalisé et amorce pour le néophyte que je suis de cet univers, un bon tremplin en attendant le film Green Lantern pour l’année prochaine.

Pour la saga Final Crisis, celle-ci commence via le héros Green Lantern donc un certain Red Lantern devient un cruel despote et attendant l’arrivé d’un Blue Lantern, beaucoup de personnages haut en couleur qui nous laisse supposer un sacré feu d’artifice en combat.

Pour terminer de nouveau une histoire avec  la « Justice Society of América » qui est plus compréhensible et montre le trésor scénaristique qu’apporte les mondes parallèles.

Pour terminer avec de si bons comics DC, le statu quo avec Marvel se rapproche de plus en plus.

J’ai le grand plaisir de parler de cette série « la quête de l’oiseau du temps » que je considère comme humblement une des meilleures bandes dessinées de tout les temps.

Plus sérieusement, c’est réalisé par deux types plein de talent : Le tendre et Loisel, dont j’adorais déjà leur travail sur les séries comme « Peter Pan » et « Magasin Géneral », que je recommande d'ailleurs fortement. Cette série est une des meilleures BD « fantasy » et sa force c’est d’atteindre à mes yeux la série culte Star Wars, car ici la « trilogie » est coupée en deux segments : la quête de l’oiseau du temps et avant cette quête, et surtout comme Georges Lucas, les auteurs ont réalisé auparavant « la quête » et se concentre actuellement sur le préambule de cette quête, ce qui permet un ressort scénaristique intéressant.

La raison est simple on connait déjà le destin de la plupart des personnages sauf que l’on sait maintenant ce qui les a guidés, les erreurs qu'ils ont pu commettre, de savourer leur bonheur éphémère… .

Pour ce volume Bragon rencontre enfin un personnage des plus symboliques de la série : le Rige, le terrifiant maître d’arme sous la forme d’une quête initiatique majestueuse.

Même si le récit emprunte le chemin facile du « survival » et que l’action prend pas mal d’importance dans ce volume, la magie scénaristique opère à merveille et c’est un plaisir de connaitre les secrets de ses vaillants personnages.

La BD fantasy porte un grand nom est c’est celui de « la quête de l’oiseau du temps ».

Date de sortie cinéma : 26 décembre 2007

Réalisé par Franck Vestiel

Avec Clovis Cornillac, Vimala Pons, Zohar Wexler, …

Synopsis : Un homme reprend conscience au fin fond d'une grotte. Tolbiac n'a pas la moindre idée des raisons qui l'ont amené jusque-là, pas plus qu'il ne sait ce qui est arrivé à l'homme dont il découvre le cadavre à côté de lui. Seule solution pour échapper à la créature qui le poursuit : remonter jusqu'à la surface à travers un réseau aux allures de cimetière et abandonné par une mystérieuse organisation, Eden Log.

Allociné Note Presse : 2,9/5 ; Allociné Note Spectateurs : 2,1/5 (708 notes)

Ma critique :

Ayant passé à coté de sa sortie en salle, avec le dvd en main, j’étais enfin prêt à donner une chance au cinéma de genre français avec ce film science-fiction à tendance cyberpunk.

Projet ambitieux voir carrément casse gueule dans le paysage français avec la star « bankable » : Clovis Cornillac, qui porte le film quasiment seul sur ses épaules et qui est quasiment…. muet.

Mon fantasme cinématographique était que ce film possède la même ambiance que le manga de Tsutomu Nihei « Blame » : grande œuvre cyberpunk qui narre comme le film un héros solitaire dont on ne sait rien et qui parcourt de façon ascendante des lieux souvent déserts.

 La différence est de taille, le film souffre d’un certain manque de moyens, d’un cruel manque de rythme qui fait que l’immersion ne se produit pas et mène terriblement à l’ennui.

Un premier film de ce genre  qui semble brouillon mais qui j’espère inspirera par son audace.

Le site cinemovies.fr a eu une très bonne idée en publiant la liste des 10 films favoris de 2010 du célèbre et talentueux auteur Stephen King.

Avec Ryo, en fin d'année, nous publierons également notre Top 10 des films de l'année.

Voici donc les dix films, sortis en 2010, préférés de Stephen King :

1 - Laisse-moi entrer

2 - The Town

3 - Inception

4 - The Social Network

5 - Takers

6 - Kick-Ass

7 - Splice

8 - Monsters

9 - Jackass 3D

10 - Green Zone

Date de sortie cinéma : 10 novembre 2010

Réalisé par François Ozon

Avec Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Fabrice Luchini, …

Synopsis : En 1977, dans une province de la bourgeoisie française, Suzanne Pujol est l’épouse popote et soumise d’un riche industriel Robet Pujol. Il dirige son usine de parapluies d’une main de fer et s’avère aussi désagréable et despote avec ses ouvriers qu’avec ses enfants et sa femme, qu’il prend pour une potiche. à la suite de la grève et d’une séquestration de son mari, Suzanne se retrouve à la direction de l’usine et se révèle à la surprise générale une femme de tête et d’action. Mais lorsque Robert rentre d’une cure de repos en pleine forme, tout se complique …

Allociné Note Presse : 3,9/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3,3/5 (976 notes)

Ma critique :

Je précise que même si je ne suis pas un grand fan des films d’Ozon et que nombreux de ces films me sont passés à côté, ce film m’intéressait par son casting prestigieux et son esthétisme du kitsch propre au réalisateur.

Je fus agréablement surpris par l’humour qui est vraiment excellent, ce qui est plutôt rare dans les films français, les dialogues superbement écrits et son petit plus : l’intelligence du film.

Le film se passe sous les années Giscard, le film d’époque est souvent réussi quand il résonne avec aujourd’hui, ce qui est le cas de celui-ci grâce aux répliques et au sens de la formule.

Mais la vraie histoire du film est la déclaration d’amour cinématographique de la part d’Ozon pour Catherine Deneuve en lui offrant une superbe palette de jeu mais surtout en fondant ce film sur la mythologie de son égérie. Il multiplie dans ce film les clins d’œil des films avec Deneuve comme par exemple quand elle chante dans sa cuisine « emmène moi danser ce soir » de Michelle Thor comme dans « Peau d’âne », par le fait que l’entreprise dont elle sera la matriarche fabrique des parapluies (parapluie de Cherbourd) et surtout il lui amène son partenaire masculin du cinéma, Gérard Depardieu, couple mythique du cinéma hexagonal.

Ce dernier est un rétro Bernard Thibault qui permet à notre Gégé de retrouver sa coiffure de  « le retour de Martin Guerre ».

Le film pourrait concourir au prix des meilleures interprétations collégiales avec une Catherine Deneuve radieuse et un Fabrice Luchini qui part miracle ne fais pas du Luchini et va sûrement décrocher une nomination aux césars pour son rôle de misogyne.

La subtilité du film tient dans son discours sur le féminisme génialement écrit et surtout grâce à la relation Mére-Fille (Judith Godrèche) qui met à merveille  la distinction féminisme et « girl power ».  Les « « flashback » du film permettent de mettre en valeur une Elodie Frégé des plus glamour, magnifique en jeune Catherine Deneuve.

Ayant vu quelques jours plus tôt un très beau portrait de femme avec « La princesse de Montpensier », la citation dit que la femme est l’avenir de l’Homme, elle se destine aujourd’hui à devenir l’avenir du cinéma français.