Date de sortie cinéma : 2 février 2011
Réalisé par Tom Hooper
Avec Colin Firth, Helena Bonham Carter, Geoffrey Rush, …
Synopsis : D’après l’histoire vraie et méconnue du père de
l’actuelle reine Elisabeth, qui va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI (Colin Firth), suite à l’abdication de son frère Edouard VIII (Guy Pearce). D’apparence fragile, incapable de
s’exprimer en public, considéré par certains comme inapte à la fonction, George VI tentera de surmonter son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme et d’affronter ses peurs avec l’aide
d’un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles. Il devra vaincre son bégaiement pour assumer pleinement son rôle, et faire de son empire le premier rempart contre l’Allemagne
nazie.
Allociné Note Presse : 4/5 ; Allociné Note Spectateurs : 4,2/5 (598 notes)
Critique de Nana :
En ce début d’année 2011, deux films ont reçu des critiques élogieuses : Black Swan et Le
discours d’un Roi et pour l’instant je suis en accord avec ces dernières.
Le discours d’un Roi est un film d’une très belle sobriété. J’ai été bouleversée par
l’histoire de cet homme, contraint à devenir roi et qui se trouve devant l'obligation de lutter contre son bégaiement. Colin Firth incarne ce roi avec une grâce absolue.
J’aimais déjà beaucoup cet acteur dans des films comme Love Actually ou Bridget Jones, mais là, il a trouvé le rôle qui lui permet de
briller. Je souhaite évidemment qu’il décroche l’Oscar du meilleur acteur lors de la prochaine cérémonie. Quand on a un
tel talent, cela devient une évidence.
Les autres acteurs tels que Geoffrey Rush en ami fidèle et Helena Bonham Carter en femme aimante sont également
excellents.
J’avoue ne pas avoir décroché une seule minute au cours de ce film. J’ai d’ailleurs été tellement
captivée que je retenais mon souffle à chaque mot prononçé par le roi lors de son discours final.
Un film émouvant, sobre et juste servi par un Colin Firth au
sommet !
Critique de Ryo :
Voici un film qui croule actuellement sur les nominations des plus prestigieuses, cérémonies comme les oscars et
la BAFA, et surtout qui arrive actuellement dans nos salles, ma curiosité grandissante me pousse donc à terminer dans une salle obscure avec le ticket de cinéma dans la poche.
La première image annonce la couleur du film « produit par les frères Weinsteins ».
Who are the Weinstein’s brother ? Ils sont le symbole de la
puissance des producteurs au cinéma pour le meilleur et pour le pire. Ils culminent les gros succès et les mauvaises critiques : ils sont
capables de mettre une telle pression qui font de « Skeaspeare in love », une réussite qu’à la cérémonie aux oscars et de réduire de deux heures le film « Gang of the New
York » afin d’être présentable aux oscars.
Le film est à l’image des autres films produits par les frères Weinsteins, une histoire ultra académique :
sobre, où chaque spectateur peut se retrouver dans les valeurs du héros, un peu d’humour, une belle reconstitution historique, de bons acteurs qui trouvent la plupart du temps un de leurs rôles
clés, un doux anticonformisme… telle est la recette efficace de ce genre de film.
Mais le film est par moment plus que cela, car le film met en lumière une magnifique histoire de courage, d’un
homme qui ose vaincre ses problèmes, ses démons intérieurs, pour son salut et un salut plus grand.
Le courage étant une denrée si rare, une leçon de courage sincère est plus que jamais nécessaire.
Mais voilà à l’inverse de films tels que « La liste de Schindler » et « Des hommes et des
dieux » et à l’instar d’« Un homme d’exception », la leçon de courage n’aboutit pas à mon grand regret à une leçon de cinéma. Ce qui me mettra dans le camp des déçu si ce
film gagne, lors de la prochaine cérémonie, l’oscar du meilleur film.
[« Un homme d’exception » + « the Queen » = « Le discours d’un
roi »]