L’histoire :
Rick et ses compagnons, rejoints par le trio de l’ex-sergent Abraham, tentent de rallier Washington, le lieu où, selon Eugène Porter, tout aurait commencé. Sur la route, le groupe se sent épié et ce n’est pas la rencontre fortuite d’un révérend qui va les rassurer. Refugiés dans une église, la paranoïa s’installe. Pire que les zombies, les cannibales… . Cette odyssée de la survie atteint un nouveau stade dans l’horreur. Cernés de toutes parts, les survivants devront sacrifier une partie de leur humanité pour survivre.
Ma critique :
Inutile de rappeler que c’est LE Comics qui fera date, celui de la décennie 2000 et que si Nana et Ryo se retrouvaient sur une île déserte, c’est la série qu’ils embarqueraient.
Je préfère concentrer l’article sur ce tome des plus exceptionnels. Une fois de plus Robert Kirkman nous dévoile tout son talent, pour lui dans le genre « zombie », l’horreur ce n’est pas l’heure du repas de nos amis les zombies, mais ce que l’on est capable de faire pour leur survivre ou plutôt pour survivre tout simplement.
Dans ce tome on n’apprendra pas beaucoup plus sur les nouveaux personnages, on ne verra que quelques zombies, car on passe à un ennemi supérieur : le cannibale.
Sans trop dévoiler nos héros vont de nouveau bien morfler, un des personnages emblématiques de la série disparaitra et nos héros vont plus ou moins franchir la ligne jaune et surtout la frontière entre le bien et le mal n’a jamais été aussi fine.
On retrouve la tension dramatique et tragique des premières saisons de « 24h ».
Quand l’horreur devient le bonheur du lecteur, le geek est aux anges !