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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 19:41

http://www.galathys.com/wp-content/uploads/2010/05/alice-creed-poster.jpg

 

Date de sortie : 1 Juillet 2012


Réalisé par J.Blakeson

Avec Gemma Arterton, Eddie Marsan, Martin Compston …


Synopsis : Dans un quartier huppé, deux hommes enlèvent une jeune femme : Alice Creed. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Pourquoi elle ?

 

Allociné Note Presse : 3/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3,3/5 (840 notes)

 

 

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Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


Au dos de la jaquette du dvd, on y trouve les avis suivants : « Une interprétation impeccable » pour Le Monde, « une mise en scène stylisée » selon Télérama ou encore « un huit clos efficace » pour le Figaroscope, et au devant on y voit une Gemma Arterton en train de faire une jolie moue, bref un appel pour tout cinéphile et qui se respecte.

Au bout d’une 1h30, le film a le fameux syndrome du « pschiiist », car ce concept d’exercice de style n’aboutit jamais réellement. Je fais davantage partie des amateurs de cinéma expérimental plutôt que celui de films concepts. Le pitch de celui-ci est le suivant : « je fais un huis clos d’1h30 avec trois acteurs qui sont surtout des seconds couteaux et pour tenir en haleine le spectateur, je vous dévoile un twist scénaristique toutes les vingt minutes » dans le but inavoué de dire qu’avec trois francs six sous j’ai fait un film malin.

Le problème du film est là il est faussement malin et sa succession de twists ne ressemble qu’à une série de buzz qui amène au finale une intrigue des plus stériles. Ce film m’a fait penser à ces films que l’on veut nous vendre comme les premiers films de futurs petit génie ayant fait preuve d’originalité scénaristique comme « Saw1 » ou encore « Paranormal Activity 1 », mais qui avec le temps, l’enthousiasme diminue de façon exponentielle. Surtout que récemment le huis clos a fait un bon retour comme pour le film « l’Apollonide, souvenir de la maison close », « the Ghost Writter » ou encore avec des série « Spartacus » saison1 ou « Maison close ».


Un film que je conseille plus aux amoureux de Gemma Arterton qu’aux amateurs de huis clos.

 

Bande annonce

 

 

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 13:02

http://www.marsupilami.com/images/film/marsupilami_120_bd_def.jpg

Date de sortie : 4 Avril 2012

 

Réalisé par Alain Chabat

Avec Jamel Debbouze, Alain Chabat, Fred Testot …

 

Synopsis : Quand Dan Geraldo, reporter en quête de scoop, arrive en Palombie, il ne se doute pas qu’il va faire la plus incroyable des découvertes… Avec Pablito, guide local plein de ressources, ils vont aller de surprise en surprise au cours d’une aventure trépidante et surtout révéler une nouvelle extraordinaire : Le Marsupilami, animal mythique et facétieux, existe vraiment !!!

 

Allociné Note Presse : 3.8/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3.1/5 (4134 notes)


http://nicolinux.fr/wp-content/2012/04/sur-la-piste-marsupilami-950x547.jpg


Ma critiquehttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


Aimant beaucoup Alain Chabat, j’étais curieuse de voir ce film. De plus, le personnage du Marsupilami se révèle très intriguant.

J’ai passé un bon moment devant ce film. Il est vrai que par moment on se demande quand même où Alain Chabat va s’arrêter dans l’humour lourd et grotesque mais, au final, et c’est un mérite que l’on doit lui reconnaitre, il ose aller au bout de chaque idée.

Le duo Alain Chabat/Jamel Debbouze fonctionne très bien. On voit qu’il existe une réelle complicité entre les deux acteurs. Fred Testot est également convaincant dans le rôle d’un savant fou en soif de reconnaissance. Toutefois, le rôle que j'ai trouvé le plus surprenant est celui de Lambert Wilson et sa bluffante interprétation de la chanson de Céline Dion. Il est vrai que rien que pour cette séquence, je pense qu’il faut aller voir le film.

L’autre atout du film est le personnage du Marsipulami. Il est très bien réalisé et représente un héros très attachant.

On retrouve donc dans ce film les qualités d’acteur et de réalisateur d’Alain Chabat. Certaines scènes sont réellement hilarantes. Après, il faut reconnaitre que ce n’est pas un film à scénario, mais le but n'était pas là!

 

Un film drôle et agréable, à aller voir pour se distraire et pour découvrir le personnage du Marsupilami ! 

 

Bande annonce

 

 

 

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25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 07:05

 

http://1.bp.blogspot.com/-F8mPZE7Y1zw/Tskik7LlNXI/AAAAAAAAEeQ/WK14TeAW-dc/s1600/le-strat%25C3%25A8ge-affiche.jpg

 

Date de sortie cinéma : 16 Novembre 2011      

Date de sortie DVD (Sony Pictures Home Entertainment: 21 Mars 2012


Réalisé par Bennett Miller


Synopsis : Voici l’histoire vraie de Billy Beane, un ancien joueur de baseball prometteur qui, à défaut d’avoir réussi sur le terrain, décida de tenter sa chance en dirigeant une équipe comme personne ne l’avait fait auparavant…

Alors que la saison 2002 se profile, Billy Beane, le manager général des Oakland Athletics, est confronté à une situation difficile : sa petite équipe a encore perdu ses meilleurs joueurs, attirés par les grands clubs et leurs gros salaires. Bien décidé à gagner malgré tout, il cherche des solutions qui ne coûtent rien et auxquelles personne n’aurait pensé avant… Il va s’appuyer sur des théories statistiques et engager Peter Brand, un économiste amateur de chiffres issu de Yale. Ensemble, contre tous les principes, ils reconsidèrent la valeur de chaque joueur sur la base des statistiques et réunissent une brochette de laissés-pour-compte oubliés par l’establishment du baseball. Trop bizarres, trop vieux, blessés ou posant trop de problèmes, tous ces joueurs ont en commun des capacités sous-évaluées. Avec leurs méthodes et leur équipe de bras cassés, Beane et Brand s’attirent les moqueries et l’hostilité de la vieille garde, des médias et des fans, jusqu’à ce que les premiers résultats tombent… Sans le savoir, Beane est en train de révolutionner toute la pratique d’un des sports les plus populaires du monde.


Allociné Note Presse : 4/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3.6/5 (1514 notes)

 

http://s.excessif.com/mmdia/i/20/4/le-stratege-012-10581204xyvii_1798.jpg

 

Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


Le dernier film avec Brad Pitt a la particularité, voir le drame pour tout bon cinéphile qui se respecte, d’être un long métrage américano-américain. On est au cœur des thèmes les plus étranges traités au cinéma : les statistiques et le ….. Baseball, dont je crois sans trop me tromper que 99% des français ne connaissent pas les règles.

Pourtant l’histoire est très simple et peut être traduite en français. Prenons l’exemple de la ligue 1, une équipe de niveau moyen comme Bordeaux se retrouve en finale de la coupe de ligue face au PSG, l’équipe de Bordeaux perd et se fait acheter ses trois meilleurs joueurs par le club victorieux. Pour la nouvelle saison, on privilégie les jeunes recrues pour que d’ici trois ans au minimum on puisse rejouer une finale, le manager (Brad Pitt) refuse et compte bien être champion dès cette année.

Via un statisticien il va adhérer à la théorie que l’on sous-évalue pas mal de bon joueurs. La grande force du film c’est Brad Pitt qui campe un superbe personnage : visionnaire, maudit, attachant, passionnant et passionné.

L’autre atout du film c’est le nouveau petit prodige qu’est le scénariste Aaron Serkin qui rend intéressant des sujets rédhibitoires au cinéma comme Facebook dans « the Social Network ».

La petite révélation du film est sans doute Jonah Hill habitué à être dans les comédies ricaines un tchatcher hors norme, il fait ici preuve d’une belle sobriété.

Le film contient aussi son lot de scènes assez originales et surtout de grandes qualités, comme la partie de ping-pong verbale pour acquérir le transfert au meilleur tarif ; celle où Brad Pitt décide quand même d’assister au match alors que son équipe mène largement ou encore celle où il écoute une improvisation musicale de sa fille.


Le film s’est retrouvé échoué en France à 110 615 entrées, s'il ya bien un film en 2011 qui mérite une seconde chance, c’est « Le stratège ».

 

Bande annonce

 

 

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 12:06

http://media.zoom-cinema.fr/photos/11254/affiche-restless.jpg

 

Date de sortie cinéma : 21 Septembre 2011 

Date de sortie DVD (Sony Pictures Home Entertainment) : 8 février 2012 


 

Réalisé par Gus Van Sant

Avec Mia Wasikowska, Henry Hopper …


Synopsis : Bien qu’en phase terminale d’un cancer, la jeune et jolie Annabel Cotton est animée d’un amour profond de la vie et de la nature. De son côté, Enoch Brae a cessé d’avoir envie de faire partie du monde depuis que ses parents sont tragiquement morts dans un accident. Lorsque ces deux êtres à part se rencontrent à un enterrement, ils se découvrent d’étonnants points communs. Pour Enoch, dont le meilleur ami se trouve être le fantôme d’un pilote de guerre kamikaze, et Annabel, qui voue une fascination à Charles Darwin et à la vie de toute créature, c’est le début d’une relation exceptionnelle. En apprenant la mort imminente d’Annabel, Enoch propose de l’aider à vivre ses derniers jours avec intensité, au point de défier le destin, les traditions et la mort elle-même.


Allociné Note Presse : 3.4/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3.7/5 (921 notes)

 

http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2011-05/2011-05-12/article_restless.JPG

Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


Ce film aborde un sujet délicat : le cancer d’une jeune fille. On pourrait alors s’attendre à un film déprimant, mais c’est tout le contraire. Un peu à la manière de « La guerre est déclarée » de Valérie Donzelli, Gus Van Sant évoque la maladie de manière simple et sans mièvrerie. On ne ressort pas de ce film déprimé mais au contraire léger.

Je suis tombée complètement sous le charme de l’actrice Mia Wasikowska. Elle dégage une douceur et une sensibilité boulevarsante.C'est une actrice que j'ai hâte de redécouvrir dans d'autres films.

J’ai également trouvé le film très beau visuellement. Gus Van Sant parvint à sublimer chaque scène, chaque décor, chaque dialogue.

Il nous donne envie de connaitre et de suivre ces adolescents si particuliers : l’un vit constamment avec l’idée de mort et l’autre est d’une joie de vivre intense et se réjouit de petits plaisirs simples.

Leur rencontre est joliment décrite et parfaitement interprétée.  L’idée du fantôme est également très intéressante et très bien abordée.


Un très beau film frais et subtil avec une Mia Wasikowska infiniment touchante.

 

Bande annonce

 

 

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 07:21

http://media.paperblog.fr/i/515/5152565/nouvelle-affiche-hunger-games-film-L-mOMvoM.jpeg

 

Date de sortie : 21 Mars 2012


Réalisé par Gary Ross

Avec Jennifer Lawrence, Josh Hutcherson, Liam Hemsworth …


Synopsis : Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les "Tributs" - concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique survivant est déclaré vainqueur.

La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l'amour...

 

Allociné Note Presse : 3.5/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3.8/5 (6717 notes)

 

http://media.melty.fr/media_aggregate-806735-ajust_614/hunger-games-jennifer-lawrence-gary-ross.jpg

Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


J’ai littéralement dévoré le tome 1 de Hunger Games que j’ai trouvé très réussi. C’est donc avec une appréhension légitime que je suis allée découvrir le film en salle. Je redoutais une certaine niaiserie dans l’adaptation cinématographique et je suis heureuse d’avoir été surprise sur cet aspect là. Je trouve que le film est doté d’une certaine maturité et qu’il ne s’adresse pas seulement à un public adolescent. Le roman est évidemment davantage adulte et politisé mais le film se défend bien de ce côté-là.

Le casting est bon. L’actrice principale est charismatique et incarne avec brio l'héroïne du roman. Le reste du casting est également convaincant et on a hâte de découvrir d’autres personnages laissés au second plan dans ce premier volet.

Je reproche au fil quelques longueurs. Les 2H30 passent plutôt vite mais le rythme est irrégulier. Alors que le roman était extrêmement fluide et addictif, le film lui est assez lent. La fin est d’ailleurs vite baclée.En cinq minutes, on découvre l'intrigue centrale des prochains volumes. Je trouve que cela aurait du être davantage explicité.

Toutefois, je trouve utile d’avoir autant développé le chapitre premier du livre avec la présentation du Capitole et les préparatifs avant l’arène. Cela est pertinent quant aux prochains tomes.

Un autre petit bémol : j'ai ressenti moins de tension par rapport au roman. Certes, l'entrée dans l'arêne est très bien réalisée, mais la tension est plus soutenue au sein du livre.

Pour finir, je trouve que la relation Katniss/Peeta aurait également mérité davantage de subtilité. Les choix de Katniss sont plus développés et mieux expliqués dans le roman et sont donc plus compréhensibles.


Un film, certes mois addictif que le roman, mais convaincant. Je vais me plonger dans le deuxième tome assez vite…

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 18:55

http://cinemateaser.com/wordpress/wp-content/uploads/2011/11/POSTER-2-YOUNG-ADULT.jpg

 

Date de sortie cinéma : 28 Mars 2012


Réalisé par Jason Reitman

Avec Charlize Theron, Patton Oswalt, Patrick Wilson …


Synopsis : Originaire d’une petite ville de province où elle s’ennuyait à mourir, Mavis Gary s’est installée à Minneapolis où elle est devenue auteur de romans pour ados. Mais lorsqu’elle apprend que son ex-petit copain de lycée est devenu papa, elle décide de revenir sur les lieux de son enfance pour le reconquérir. Tandis que Mavis semble sûre d’elle et de son pouvoir de séduction, la situation ne tourne pas à son avantage. Elle noue alors une relation peu banale avec un ancien camarade de lycée, mal dans sa peau, qui, malgré les apparences, lui ressemble plus qu’il n’y paraît...


Allociné Note Presse : 3,3/5 ; Allociné Note Spectateurs : 2.7/5 (511 notes)

 

http://www.avoir-alire.com/IMG/jpg/young_adult_1.jpg

Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


Une fois de plus j’ai du livrer un énième combat cinéphilique. Actuellement dans les salles on est bombardé de deux comédies franchouillardes des plus paresseuses « Mince alors ! » et « l’Oncle Charles » qui occupent les salles de ciné de la semaine. J’ai donc du faire presque 60 km pour voir une comédie intelligente afin de mettre un K.O. au fameux « il en faut pour tout le monde ». Il faut avouer que j’étais à moitié conquis : bonne presse pour le film, Jason Reitman à la réalisation (Juno) et ….. Chalize Theron.

Dès les premières minutes on comprend tout de suite qu’il s’agit d’une comédie adulte, ambitieuse avec des accents noirs. On y trouve une héroïne dépressive, cynique, qui s’ennuie et balance pas mal d’injures. Ce profond mal-être vient du fait qu’elle n’est pas sortie de son âge d’or : des années du lycée (pour certains ça existe) et se trouve en mode temps perdu avec pour objectif : retrouver l’ex boyfriend.

J’ai eu le plaisir d’y voir un superbe personnage féminin riche et complexe et depuis le film « mes meilleures amies », Hollywood sort de son carcan de « Desperate Housewife » pour oser des héroïnes en plein moment de « Loose », genre jusque alors conservé par la gente masculine.

De nombreux thèmes tabous sont extrêmement bien traités : la dépression, l’idée de la réussite, la frustration, le conflit les gens de la ville contre les gens de la petite province qui ont des envies des plus simples voir « primaires».

Pour terminer, j’ai trouvé la conclusion voir la solution au problème du personnage campé par Chalize Theron des plus intéressantes où l’on est très loin du bien pensant.


Un film brillant qui traite à merveille les problèmes actuels du trentenaire sur les thèmes de la solitude, du mal-être « urbain » tendance existentiel, la pression sociale et d’une certaine idée de la réussite.

 

 

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17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 09:12

http://www.starjetset.com/wp-content/uploads/2012/02/claude-francois-affiche-film-cloclo_thumb.jpg

 

Date de sortie : 14 mars 2012


Réalisé par Florent Emilio Siri

Avec Jérémie Renier, Benoit Magimel, Monica Scattini …


Synopsis : Cloclo, c’est le destin tragique d’une icône de la chanson française décédée à l’âge de 39 ans, qui plus de trente ans après sa disparition continue de fasciner. Star adulée et business man, bête de scène et pro du marketing avant l’heure, machine à tubes et patron de presse, mais aussi père de famille et homme à femmes… Cloclo ou le portrait d’un homme complexe, multiple ; toujours pressé, profondément moderne et prêt à tout pour se faire aimer.

 

Allociné Note Presse : 3.8/5 ; Allociné Note Spectateurs : 4.2/5 (439 notes)


http://s.excessif.com/mmdia/i/68/4/jeremie-renier-est-claude-francois-dans-le-film-cloclo-de-florent-10622684ffgwe.jpg?v=1

 

Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


Un des films événements du cinéma français arrive dans les salles où je m'y suis rendu dès le premier soir. Il faut reconnaitre que les biopics des chanteurs français ont plutôt eu de très bonnes critiques « La Môme » et « Gainsbourg, vie héroïque » et celui-ci ne déroge pas à la règle et une fois de plus l’interprète principal remporte tout les suffrages.

Tout ce que j’attendais s’est bien retrouvé dans le film : une ambiance années 60-70, la création du mythe « Cloclo », l’envers du décor on y retrouve bien la réputation tyrannique et maniaque de l’artiste ; et surtout de jolies groupies, à ce titre France Gall devient iconique.

La bonne surprise est la réalisation du film, Florent Emilio Siri a pris le parti de narrer cette histoire de façon linéaire qui se terminera brusquement par un accident domestique mortel. Alors quel sens donner à ce parcours ? L’excellente idée du film est là, le fil rouge  est celui d’un homme qui aura la possibilité de faire de sa vie un fantasme viril et cela malgré ses blessures affectives et masculines. Claude François oscillera avec l’exubérance et l’arrogance « Désolé, c’est Elvis Presley qui a la même piscine que moi » et la modestie d’un petit garçon face à son idole « qu’est-ce que je suis finalement ? ».

Cloclo fera de ses « faiblesses » et de ses plaies des chansons, la plus célèbre est évidemment « comme d’habitude ». Cette chanson bénéficiera à elle seule de trois scènes : sa genèse, son remake et sa réappropriation qui mettront en lumière la face cachée de l’artiste.

Pour terminer deux scènes fantastiques sous forme de long plan séquence, une qui montre la douce folie de ses fans : de la sortie de sa garçonnière du don juan à son « bureau » et l’autre, l’obstination à conquérir le cœur d’une femme en provoquant un accident. Ces deux scènes montrent la personnalité dialectique de l’artiste, aimé et être aimé  à tout prix.


Le film confirme une fois de plus la bonne vitalité et la richesse du biopic en France, et j’attends impatiemment le prochain qui devrait être sur Mike Brant, l’anti Cloclo, l’homme qui ne supportait pas l’hystérie de ses fans.

 

 


 

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 17:38

 

Date de sortie cinéma : 20 Mars 2002

 

Réalisé par Pete Docter, David Silverman, Lee Ulkrich

Avec John Goodman, Billy Crystal, Mary Gibbs …

 

Synopsis : Monstropolis est une petite ville peuplée de monstres dont la principale source d'énergie provient des cris des enfants. Monstres & Cie est la plus grande usine de traitement de cris de la ville. Grâce au nombre impressionnant de portes de placards dont dispose l'usine, une équipe de monstres d'élite pénètre dans le monde des humains pour terrifier durant la nuit les enfants et récolter leurs hurlements.

Le Terreur d'élite le plus réputé de Monstres & Cie s'appelle Jacques Sullivent, alias Sulli. C'est un monstre cornu de 2m40 de haut à la fourrure bleu-vert tachetée de violet. Une nuit, alors qu'il se trouve à l'"Etage de la Terreur", il s'aperçoit qu'une porte de placard n'a pas été fermée correctement. Pour vérifier que tout est en place, il l'ouvre, permettant sans le vouloir à Bouh, une petite fille, de pénétrer dans son monde.

 

Allociné Note Presse : 4.5/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3.5/5 (23017 notes)

 

http://image.toutlecine.com/photos/m/o/n/monstres-et-compagnie-08-g.jpg

 

Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png

 

Retour sur un des petits bijoux de Pixar « Monstres & Cie » qui va fêter ses dix ans et dont on parle de plus en plus d’un préquel en préparation. Dans ce film, Pixar continue d’explorer l’univers de l’enfance qui a commencé via les « Toy Story » et qui s’est conclu à ce jour via les « Cars ».

La spécialité de celui-ci est qu’il commence à étoffer son deuxième niveau de lecture pour édifier une satire de notre société actuelle. En effet, le commerce de l’énergie qui  alimente toute la ville de Monstropolis se nourrit des cris de peurs des enfants à la vue des monstres apparaissant dans leur chambre. Subtile métaphore qui dénonce la politique de la peur et son « utilité » afin de conquérir des marchés énergétiques dans des régions faisant parties de l’axe du mal habité par des « monstres ».

Il est amusant de voir ce film dix ans après et d’y trouver une dimension d’émancipation car quelques mois après les Etats-Unis entrèrent dans la paranoïa du 11 septembre (un des thèmes du film) et surtout quelques années après commençait la guerre du Golfe numéro deux avec son triste leitmotiv. Côté clin d’œil on rend hommage au maitre Spielberg avec E.T. comme le gag du gentil petit monstre déguisé en monstre pour passer inaperçu parmi les monstres et le tracé de bonbons pour attirer le monstre dans sa chambre. Après l’autre clin d’œil vire presque au marketing, où l’on y voit les enfants avoir comme jouets les héros des précédents Pixar.

Comme tout bon Pixar, le film est vraiment drôle grâce au duo très « Timon et Pumba » (le petit vantard et le balourd sympathique), original, bien rythmé et transcende le genre du film d’animation pour devenir un simple bon film.

 

Monstres & Cie confirme qu’il fait bien partie des films qui se bonifient avec le temps dans le domaine de l’animation et ils ne sont pas nombreux.

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9 mars 2012 5 09 /03 /mars /2012 09:35

http://www.filmsfix.com/wp-content/uploads/2010/12/Contre-Toi-film-affiche-736x1000.jpg

 

Date de sortie cinéma : 2 Février 2011

 

Réalisé par Lola Doillon

Avec Kristin Scott Thomas, Pio Marmai, Jean-Philippe Ecoffey, …

 

Synopsis : Des sentiments naissent entre un jeune kidnappeur et sa victime, une femme chirurgien. Celui-ci veut se venger d’un accident médical qui l’empêche de vivre sereinement et décide d’enlever cette femme qu’il tient pour responsable. Lorsque cette dernière parviendra à s’échapper, elle n’aura de cesse de retrouver son geôlier, autant par amour que par vengeance.

 

Allociné Note Presse : 2.7/5 ; Allociné Note Spectateurs : 2.5/5 (193 notes)

 

http://www.ungrandmoment.be/wp-content/uploads/2011/01/Pio-Marma%C3%AF-et-Kristin-Scott-Thomas-dans-un-d%C3%A9cor-bien-artificiel.jpg

 

Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png

 

Le synopsis du film est attrayant : est-ce que des sentiments peuvent naître et perdurer entre un kidnappeur et sa victime ? Le casting est également alléchant : Kristin Scott Thomas que l’on ne présente plus et l’acteur du moment Pio Marmai (Un heureux événement).

Malheureusement, le film ne prend pas et on reste sur notre faim. Nous allons commencer par les points positifs. Les acteurs sont, selon moi, la force de ce film. Ils sont tous les deux convaincants et ont une belle alchimie à l’écran. En effet, une certaine tendresse se dégage entre les deux acteurs. La durée du film est également bien choisie, c’est court et par conséquent, l'ennui ne se fait pas trop sentir. La fin est également certes rapide mais bien réalisée et bien jouée.

Passons aux bémols, le rythme du film est trop aléatoire. Il aurait pu être plus long, mais pour cela il aurait fallut davantage creuser la psychologie des personnages. Les sentiments naissent vite et l’intrigue se construit et se termine beaucoup trop rapidement.

Il aurait été intéressant par exemple d'en connaitre davantage sur l'affaire médicale en question et surtout en savoir plus sur la personnalité des deux protagonistes. Il aurait été également pertinent de voir davantage de subtilité dans la naissance des sentiments et dans le problème de conscience que cela va causer au personnage interprété par Kristin Scott Thomas : peut-on tomber amoureuse de quelqu'un qui nous a brutalisé? Est-ce que l'amour et la vengeance sont des sentiments qui peuvent cohabiter  ? Ces questionnements auraient du être abordés de manière plus approfondie.

 

Une idée de base prometteuse, mais un film peu creusé qui manque de subtilité.

 

 


 

 

 


 

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 09:00

http://www.filmosphere.com/wp-content/uploads/2012/02/bullhead-affiche.jpg

 

Date de sortie cinéma : 22 Février 2012


Réalisé par Michael R.Roskam

Avec Matthias Schoenaerts, Jeroen Perceval, Jeanne Dandoy, …


Synopsis : Jacky est issu d'une importante famille d'agriculteurs et d'engraisseurs du sud du Limbourg. A 33 ans, il apparaît comme un être renfermé et imprévisible, parfois violent… Grâce à sa collaboration avec un vétérinaire corrompu, Jacky s’est forgé une belle place dans le milieu de la mafia des hormones. Alors qu’il est en passe de conclure un marché exclusif avec le plus puissant des trafiquants d'hormones de Flandre occidentale, un agent fédéral est assassiné. C’est le branle-bas de combat parmi les policiers. Les choses se compliquent pour Jacky et tandis que l’étau se resserre autour de lui, tout son passé, et ses lourds secrets, ressurgissent…


Allociné Note Presse : 4.2/5 ; Allociné Note Spectateurs : 4/5 (79 notes)

 

http://myscreens.fr/wp-content/uploads/2012/02/bullhead-1-1024x767.jpg

Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


Le cinéma belge nous offre de temps en temps de bons petits films comme « C’est arrivé près de chez vous » et le dernier de la liste à mes yeux étant « Eldorado ». Le principal atout de ces films est que tout en conservant leur authenticité, la fameuse « belgitude », ils restent compréhensible pour le public francophone.

Ce premier film qui a reçu un grand nombre de récompenses dans le plat pays aborde un sujet méconnu du cinéma, le trafic d’hormones animales. Ce fil rouge nous permet de découvrir la mafia belge (oui ça existe !!!), le conflit wallon/flamand et une relecture du conte « la Belle et la bête ». Après « Drive » le film noir fait de nouveau une petite incursion dans le thème du conte de fée : bye bye le prince charmant iconique façon Ryan Gosling, place à Mathias Schoenaerts gonflé aux hormones et à la paupière gauche dormante.

Le film est surtout un magnifique drame intimiste qui se mêle et s’entremêle dans le mythe de la Belle et la Bête, où le héros pour revoir sa belle, va devenir un « monstre » malgré lui et va tout entreprendre pour acquérir son amour et sa propre humanité tel King Kong.

Un nouveau petit bijou du film noir est né et se trouve dans la lignée de « 21 grammes » et de « A Bittersweet life » avec un héros romantique noir qui crève l’écran.

Il est intéressant de constater actuellement un retour d’un cinéma plus adulte en ce début d’année 2012. On le voit aussi bien au niveau des comédies françaises « L’amour dure 3 ans », « Les infidèles » que le film de genre « Millenium », « la Taupe ». Voilà qui est extrêmement positif à l’aube du prochain festival de Cannes.

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