Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 18:13

http://cineday.orange.fr/images/film/237x_/2012/12/03/les-miserables_50bc00dd0838e.jpg

 

Date de sortie DVD (Sony Pictures Home Entertainment) : Février 2013


Réalisé par Bille August

Avec Liam Neeson, Geoffrey Rush, Uma Thurman …


Synopsis : Apres vingt ans de travaux forcés pour avoir volé du pain, Jean Valjean est libéré sur parole en 1812. Sa rencontre avec un évêque qui l'héberge puis l'innocente du vol. Ce qu'il commet envers lui va lui révéler que le genre humain peut être bon. Dix ans plus tard, il dirige, sous une fausse identité, une petite fabrique dans la ville de Vigau dont il est devenu le maire. Apprécié de tous pour sa bonté et sa justice, il vit paisiblement. Mais son passé ne tarde pas à le rattraper sous les traits de l'inspecteur Javert, qui fut autrefois son geôlier.


Allociné Note Presse : 2.2/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3.2/5 (63 notes)

 

http://cdn-premiere.ladmedia.fr/var/premiere/storage/images/photos/diaporama/liam-neeson/les-miserables-1997/4338183-1-fre-FR/les_miserables_1997_portrait_w858.jpg

Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


Je fais partie de cette génération qui a grandi avec l’œuvre de Victor Hugo. Quasi biberonné avec le dessin animé qui passait au club Dorothée, ayant subi la version de cette œuvre via Claude Lelouche (aïe aïe) et ayant bien apprécié la version télé avec Gérard Depardieu et le génial John Malkovich en Javert.

A l’occasion de la sortie de la dernière version en comédie musicale qui a permis à Anne Hattaway de décrochait un oscar, Sony  ressort en Blu-Ray la version de 1998. Le casting est plutôt impressionnant : Liam Neeson (auréolé du succès de « La liste de Schindler »), Geoffrey Rush (couronné de l’oscar pour « Shine »), Uma Thurman (devenue culte avec « Pulp Fiction ») et Claire Danes (révélé par « Romeo et Juliette »), car voilà « Les Misérables » est très apprécié outre Manche et donc c’est un honneur pour eux de participer à ce classique.

Un peu comme  « the Artist », il fait partie de ses œuvres qui se sont extrêmement bien expatriées au point que l’on se demande si certains ne se le sont pas appropriés pour en faire leur classique.

On ne peut échapper aux défauts de cette œuvre vertigineuse de plus de 1500 pages qui est retranscrit ici en 2h20 top chrono. La première demi-heure est très rapide dans les péripéties de Jean Valjean, puis le rythme devient appréciable où des scènes seront bien sur « cutées » : il n’y a qu’une seule scène où apparaissent les Ténardiers, pour ceux  qui voulaient retrouver le plaisir de voir une Cosette être en mode  « Princesse Sarah » au près des filles de cet horrible couple, c’est raté.

Raté aussi la scène aussi où avant de mourir Gavroche lance « je suis tombé par terre c’est la faute à Voltaire, je suis tombé dans le ruisseau c’est la faute à Rousseau », normal dans ce film il n’a que dix ans et  est surement analphabète.

La raison de cette carence de scènes symboliques est simple, on se contre fout du contexte historique de l’époque et ce n’est pas un Marius en mode Spartacus lors d’une scène qui me fera dire le contraire.

L’unique axe du film est la rédemption de son héros et ce fameux jeu du chat et de la souris entre Jean Valjean et Javert. Bref l’œuvre d’Hugo est transformé en un gros remake non avoué du film «le Fugitif » de cette même décennie .Pour terminer, la fin en mode accéléré fait oublier le seul défaut du film « the Dark Knight Rises », là on peut dire qu’ils ont battu un record.

Cette version reste visible malgré son académisme exacerbé que je conseille aux personnes qui ont vraiment un très gros trou de mémoire et qui ont une copie à rendre dans un délai de moins de trois heures.


Une version des Misérables à la « attrape moi si tu peux » en mode redbull.

 

Bande-annonce :

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 20:58

http://www.addictomovie.com/wp-content/uploads/2012/07/the_secret_affiche_vf.jpg

 

Date de sortie cinéma : 5 Septembre 2012


Réalisé par Pascal Laugier

Avec Jessica Biel, Stephen McHattie, William B. Davis …


Synopsis : À Cold Rock, petite ville minière isolée des Etats-Unis, de nombreux enfants ont disparu sans laisser de traces au fil des années, et n’ont jamais été retrouvés. Chaque habitant semble avoir sa théorie sur le sujet mais pour Julia, le médecin dans cette ville sinistrée, ce ne sont que des légendes urbaines. Une nuit, son fils de 6 ans est enlevé sous ses yeux par un individu mystérieux. Elle se lance à sa poursuite sachant que si elle le perd de vue, elle ne reverra jamais son enfant.


Allociné Note Presse : 2,6/5 : Allociné Note Spectateurs : 3/5 (2 916 notes)

 

http://oblikon.net/wp-content/uploads/the-secret-2012.jpg

Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


Cela va être très complexe de vous donner une critique de ce film. En effet, « The Secret » est un film où un rebondissement succède à un autre rebondissement. On s’interroge à chaque minute du film et ce jusqu’au générique de fin.

Malgré quelques petites longueurs en milieu de film, "The Secret" est très réussi.


Je vais donc vous énoncer les raisons pour lesquelles il faut impérativement découvrir ce film sans vous réléver le moindre élément sur l'intrigue qu'il faut découvrir au fur et à mesure du film :


-          L'histoire est captivante : de nombreux enfants disparaissent dans la ville de Cold Rock et personne n’a la moindre idée du sort réservé aux enfants et certains habitants, pour expliquer ces disparitions, s'inventent une légende urbaine... ;

-          Jessica Biel trouve enfin un rôle à sa taille et réalise une très belle performance dans ce film. Elle est à la fois touchante, redoutable et insondable ;

-          « The Secret » nous immerge complètement dans une ambiance pesante, oppressante dont on peine à sortir même le film terminé ;

-          Pascal Laugier, le réalisateur, réussit à nous perdre complètement pendant la totalité du film, on s’interroge jusqu’à la dernière minute …


Pour toutes ces raisons, ne passez pas à côté de ce vrai bon thriller, déroutant et perturbant à souhait, qui vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière seconde…

 

Bande-annonce :  

 

 


 

Partager cet article
Repost0
24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 16:04

http://www.nopopcorn.fr/images/Affiches/Lincoln_-_Affiche_France.jpg

 

Date de sortie : 30 Janvier 2013

Réalisé par Steven Spielberg

Avec Daniel Day-Lewis, Sally Field, David Strathairn …


Synopsis : Les derniers mois tumultueux du mandat du 16e Président des États-Unis. Dans une nation déchirée par la guerre civile et secouée par le vent du changement, Abraham Lincoln met tout en œuvre pour résoudre le conflit, unifier le pays et abolir l'esclavage. Cet homme doté d'une détermination et d'un courage moral exceptionnels va devoir faire des choix qui bouleverseront le destin des générations à venir.


Allociné Note Presse : 3.9/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3.5/5 (3 084 notes)

 

http://fanquarterly.com/wp/wp-content/uploads/2012/11/lincoln-2.jpg

Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


« Lincoln » est arrivé dans nos salles françaises avec le meilleur des bagages que l’on peut espérer : 12 nominations aux oscars, soit le film le plus nominé pour cette cérémonie de 2013.

De plus, il s’agit du nouveau Spielberg et Lincoln est interprété  par l’acteur qui rafle tous les prix : Daniel Day Lewis. Après « Amistad » et « La Couleur pourpre », il traite à nouveau de l’esclavagisme mais cette fois-ci de sa fin, avec son abolition.

Il y a quelques semaines, c’est l’ami Tarentino qui nous mettait une sacrée claque sur le même sujet avec le déjà culte « Django unchained ». Ici, l’angle abordé est plus académique voir des plus scolaires, et c’est un des problèmes du film. Lincoln est le héros d’enfance de Spielberg, or il est difficile d’y montrer ses zones d’ombres comme dans tout bon biopic qui se respecte. En effet, à aucun moment il est écorné : il n’est pas seulement fasciné par Lincoln, il aime Lincoln.

Alors Lincoln est parfait, il est pur, tout comme ses deux derniers héros cinématographiques que sont « Tintin » et « Cheval de guerre », tantôt Lincoln est le père idéal, le mari idéal, le politicien idéal, le professeur idéal, le narrateur idéal…. Aucun risque n’est pris sur lui.

Les critiques ont un peu tort d’annoncer que c’est un film dans le style « Public Senat ». Certes, on peut caricaturer ainsi mais c’est quand même Spielberg derrière la caméra et ses fans ne peuvent pas s’ennuyer, en tout cas pas moi.

Néanmoins, dans cet académisme gonflé à bloc et cette personnification de Lincoln, son traitement est des plus intéressants. Lincoln est iconique nous le savons tous, sa première scène avec deux soldats noirs en est le parfait exemple. On a l’impression d’assister à un monologue de ces deux soldats. On comprend que quelqu’un les écoute attentivement, puis se met à parler et ce nouveau interlocuteur passe à la lumière tout en restant statique à l’image de sa célèbre statue, il s’agit bien sur de Lincoln. Puis deux autres soldats se manifestent et font référence à sa grande taille, la légende, et alors Lincoln se lève et bouge, le légende revit. En partant d’un point de départ iconique, le travail du film sera de rendre ce personnage mystique.

La scène suivante Lincoln est dans un rêve, où il navigue et se rapproche d’une côte qu’il ne semble atteindre, dès lors son épouse en donnera la signification, il peut atteindre cette côte que s’il met en place le 13 ème amendement. On comprend aussi que Lincoln est très populaire, qu’il peut se permettre de se reposer sur ses lauriers, car il y a un statut de demi-Dieu.

L’assassinat ne sera pas montré (il aurait peut-être du faire un amendement sur le port d’armes), mais son corps sur des draps blanc n’est pas sans rappeler les figures et les poses de célèbres martyrs sur des  tableaux représentant le Christ ou encore mieux Marat avec « la mort de Marat » de David, où ce républicain est mort pour un idéal. Le tout se termine bien sûr un flashback onirique montrant un Lincoln en plein discours pour montrer sa portée intemporelle de cet homme d’exception….


Film englué dans un académisme poussiéreux  qui sent le devoir de citoyen américain pour les prochaines décennies mais qui montre surtout que Spielberg reste un grand réalisateur toujours en activité.

 

Bande-annonce :

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
13 février 2013 3 13 /02 /février /2013 10:05

http://www.culturopoing.com/img/image/B%C3%A9n%C3%A9dicte/blanca%20poster.jpg

 

Date de sortie cinéma : 23 Janvier 2013


Synopsis : Sud de l’Espagne, dans les années 20. Carmen est une belle jeune fille dont l’enfance a été hantée par une belle-mère acariâtre. Fuyant un passé dont elle n’a plus mémoire, Carmen va faire une rencontre insolite : une troupe ambulante de nains toreros qui va l’adopter et lui donner le surnom de "Blancanieves". C’est le début d’une aventure qui va conduire Carmen/Blancanieves vers elle-même, vers son passé, et surtout vers un destin à nul autre semblable…


Allociné Note Presse : 4/5 ; Allociné Note Spectateurs : 2.5/5 (477 notes)

 

http://images.allocine.fr/r_640_600/b_1_d6d6d6/medias/nmedia/18/94/72/99/20352081.jpg


Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


À une période oùles films à Oscars scrutent les salles de cinéma et les box office (surtout pour « Django Unchained »), en France, malheureusement, la critique « néglige » un outsider de poids : « Blancanieves ».

Ce film est portant en pôle position dans les nominations des Goyas de cette année2013.

Là où certains ignorants pourraient penser que ce film surfe sur le succès de « The Artist ». En effet, il est en noir et blanc, muet et ose nous narrer l’histoire de Blanche Neige plongée dans la tauromachie un an après deux remakes de cette même histoire.

Ce conte à l’origine a pour but de conditionner la femme et surtout la complaire dans une certaine passivité en étant  dans l’attente d’un amour qui sera en plus un prince charmant « tout bien fait pour toi ma fifille » tout en étant au passage la reine du ménage en pleine cavale familiale.

Ce film montre tout l’inverse, l’héroïne se battra sans arrivisme pour porter son rêve et l’héritage paternel dans un univers où le machisme est très fort.

Au niveau réalisation, c’est une grande surprise ! Malgré un support qui peut paraitre archaïque tout au long du film,  la mise en scène est grandiose, généreuse, soignée et ce qui peut paraitre paradoxale, assez novatrice.

Dans sa générosité, Pablo Berger nous distille les scènes clés de ce conte : la scène de danse avec les nains, la scène de repas avec les nains, la scène des bisous pour chaque nain avec une malice et un humour parfait. A propos des nains, là aussi comme « Blanche neige et le chasseur », les nains sont rebootés : cette fois ils sont six : point de Simplet, mais il y a un nain borgne, un nain travelo, un nain beau gosse (ça existe)….. et un certain Grincheux upgradé en…. nain enfoiré.

On y voit bon nombre de clins d’œil aux divers contes comme Cendrillon, la Belle et la Bête, la Belle aux bois dormants, Pinocchio…. et même des Disney comme « le Roi lion » : un véritable hommage à tout cet univers féerique.

Nous sommes encore qu’en février mais j’ai déjà l’impression d’avoir vu le film de l’année 2013… Il sera, dans tous les cas, en très bonne place dans mon top 10.


Quand le classique se transforme en innovation, quand le « déjà vu » nous surprend, quand le conditionnement bascule dans un féminisme flamboyant, « Blancanieves » porte en éloge cette trinité inimaginable.

 

Bande-annonce :   

 

 


 

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2013 7 27 /01 /janvier /2013 09:39

http://www.amnesty.fr/sites/default/files/ZeroDarkThirty__121203202757.jpg

 

Date de sortie : 23 Janvier 2013


Réalisé par Kathryn Bigelow

Avec Jessica Chastain, Jason Clarke, Joel Edgerton …


Synopsis : Le récit de la traque d'Oussama Ben Laden par une unité des forces spéciales américaines


Allociné Note Presse : 4.1/5 ; Allociné Note Spectateurs : 4/5 (631 notes)

 

http://www.aceshowbiz.com/images/still/zero-dark-thirty-2012-img06.jpg

Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


Cinq ans après avoir raflé l’oscar du meilleur du film et de la meilleure réalisatrice (la première dans l’histoire du cinéma) avec « Démineurs », Kathryn  Bigelow nous présente son nouveau long métrage « Zero dark thirty ».

Il est toujours fascinant de voir le regard d’une femme dans un milieu d’hommes et sur ce principe Bigelow est la grande référence dans cet exercice.

Cette fois,  elle intègre directement un personnage féminin incarné par Jessica Chastain dans un milieu plein de testostérones. Je vais vite balayer la polémique sur les scènes de tortures, qui est surtout liée à l’hypocrisie de la classe politique américaine. Ces scènes de tortures sont nécessaires car elles ont bien eu lieu, et ce n’est en aucun cas une apologie de ces méthodes d’interrogations.

Le film s’étale sur dix ans et commence par la voix off des victimes du 11 septembre et se termine par la mort de Ben Laden, soit la dernière décennie de ce géant aux pieds d’argiles qu’est les Etats Unis. 

Le seul défaut de ce film est son rythme pour sa durée de 2h40, où en subissant les fausses pistes et les licenciements de certains protagonistes, on rencontre quelques ventres mous que la réalisatrice minimise via des scènes d’attentats.

Coté réalisation, une fois de plus c’est très bien joué avec pas mal de nouvelles têtes mais surtout très bien mis en scène pour ce docu/fiction. La véritable claque est l’attaque du lieu de résidence de Ben Laden, où l’immersion en temps réelle est totale, ça enterre quasiment « la chute du faucon noir » en terme de tension.

Film qui fera date car une fois de plus sur cette grande scène finale,  la frontière entre cinéma et le jeu video n’a jamais été aussi mince et je ne pourrai pas croire que Kathryn Bigelow n’a jamais joué à « Call Of Duty : Black Ops ».


L’année 2013 commence très bien avec ce film riche, complexe, intelligent et qui confirme que Kathryn Bigelow est une très grande réalisatrice.

 

Bande-annonce : 

 

 


 

 

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2013 6 19 /01 /janvier /2013 19:50

http://pixagain.org/wp-content/uploads/2011/11/sleep-tight-affiche.jpg

 

Date de sortie : 28 Décembre 2011


Réalisé par Jaume Balaguero

Avec Luis Tosar, Marta Etura …


Synopsis : César est un gardien d’immeuble toujours disponible, efficace et discret. Disponible pour s’immiscer dans la vie des habitants jusqu’à les connaitre par cœur ; discret quand il emploie ses nuits à détruire leur bonheur ; efficace quand il s’acharne jusqu’à l’obsession sur Clara, une jeune femme insouciante et heureuse.


 

Allociné Note Presse : 3,4/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3,7/5 (1110 notes)

 

http://image.toutlecine.com/photos/m/a/l/malveillance-mientras-duermes-28-12-2011-7-g.jpg


Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


Après le très bon « Rec », Jaume Balaguero continue dans le genre « horreur » et s’attaque ici à une terreur psychologique. César, un gardien d’immeuble, à l’apparence aimable et sympathique, se révèle un maitre dans la manipulation et l’horreur.

Entre le très moyen « Le locataire » et le très bon roman de Pierre Lemaitre « Robe de marié », qui ciblent également le sujet de la destruction psychologique, je jugerai ce film comme réussi.

L’acteur principal, Luis Tosar, nous fait froid dans le dos et incarne extrêmement bien cet homme torturé qui ne prend du plaisir qu’en faisant le mal autour de lui.

Il s’attaque particulièrement à une jeune fille dont il ne supporte plus la joie de vivre et l’escalade de la haine est impressionnante. La psychose du personnage est retranscrite avec beaucoup de justesse et on redoute la fin du film qui est d’une violence psychologique rare et qui marquera longtemps mon esprit.

Je reproche tout de même un léger manque de rythme au milieu du film, qui peine à partir dans une réelle intensité.

Après « Rec », « Les yeux de Julia », « Malveillance » maintient la réputation du cinéma espagnol qui sait entretenir un climat de terreur comme personne.


« Malveillance » est un très bon thriller d’épouvante qui confirme le talent du réalisateur Jaume Balaguero. 

 

Bande-annonce :

 

 

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 20:17

http://static.viedegeek.fr/media/public/billets/2008/12-decembre/two-lovers-affiche.jpg

 

Date de sortie : 19 Novembre 2008


Réalisé par James Gray

Avec Joaquin Phoenix, Gwyneth Paltrow, Vinessa Shaw


Synopsis: New York. Leonard hésite entre suivre son destin et épouser Sandra,la femme que ses parents lui ont choisi ou se rebeller et écouter ses sentiments pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle et volage, dont il est tombé éperdument amoureux. Entre la raison et l'instinct, il va devoir faire le plus difficile des choix…


Allociné Note Presse : 4.4/5 ; Allociné Note Spetateurs : 3.5/5 (4535 notes)

 

http://image.toutlecine.com/photos/t/w/o/two-lovers-2008-2-g.jpg

Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


Après « la Nuit nous appartient », le réalisateur James Gray avait pour ambition de réaliser un film romantique noir avec « Two Lovers ». De noir, le film a surtout son incroyable élégance dans sa mise en scène, sa sensibilité et surtout  sa vision de New York, personnage à part entière.  

Pour un genre souvent traité dans la comédie romantique, le sujet est un triangle amoureux (façon de luxe) où se confrontent deux amours, deux visions et surtout deux perceptions de l’amour.

Le personnage principal, Leonard (interprété par Joaquin Phoenix) est un maniaco dépressif à tendance…..bipolaire, ce qui est encore plus problématique quand on hésite entre deux filles. La première qu’il rencontre est Sandra (Vinessa Shaw), pour qui il est destiné : conseillée par sa famille, même culture, même milieu social, où la victoire de l’amour est assurée. C’est l’amour de raison. L’autre fille, c’est Michelle (Gwyneth Paltrow), la fille d’à côté : attirante, à la fois proche et inaccessible, et très névrosée. C’est l’amour passionnel.  

Ce film est un classique instantané dans son amour pour les personnages et l’intelligence pour les dépeindre et narrer leurs cheminements affectifs : du grand art. Par exemple, la scène où Joaquin Phoenix se transcende dans un night club et surtout celle de la déclaration d’amour à Gwyneth Paltrow, où se cristallisent amours et névroses, où l’idylle  peut être à la fois éternelle et éphémère… Vous l’avez compris, il s’agit d’un grand film sur l’Amour avec une sensibilité à fleur de peau mais surtout sur l’état amoureux et ses complications, où l’on en ressort différent : une magie propre au chef d’œuvre…


Un film romantique crépusculaire et surtout  bouleversant.

 

Bande-annonce :

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 16:23

http://www.epicureweb.fr/images/articles/affiche-illustr-premium-rush-premium-rush-05-09-2012-1-g.jpg

 

 

Date de sortie cinéma: 5 Septembre 2012

Date de sortie DVD (Sony Pictures Home Entertainment) : 9 Janvier 2012


Réalisé par David Koepp

Avec Joseph Gordon-Levitt, Michael Shannon, Dania Ramirez …


Synopsis : Wilee est sans doute le plus doué et le plus rapide des coursiers à vélo de New York. Son quotidien consiste à traverser la ville en tous sens en évitant les taxis qui foncent, les voitures, et huit millions de piétons…

Pourtant, lorsqu’il prend en charge un mystérieux pli, le danger va être d’un autre genre. Certains sont prêts à tout pour s’emparer de ce qu’il transporte. Ce qui avait commencé comme une course express ordinaire va vite se transformer en un contre-la-montre mortel à travers les rues de Manhattan…


Allociné Note Presse : 3/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3.3/5 (1167 notes)

 

http://www.sonypicturesreleasing.be/minkmailer/uploads/Premium_rush.JPG

 Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


Ayant contribué a deux grands succès cinématographiques en 2012 avec « The Dark Knight Rises » et « Looper », Joseph Gordon-Levitt a également tenu la tête d’affiche de « Premium Rush ».

Il fait partie depuis 2-3 ans des acteurs à suivre et pour ce film, il ne faut pas le lâcher d’une seconde quand il est sur son vélo, tant sa performance physique est assez impressionnante et pourtant je suis loin d’être un fan du tour de France.

Le scénario est une course poursuite d’1 heure 30 avec très peu de temps-mort. On y retrouve la recette des blockbusters des années 80 avec un zeste des productions Besson. Comme dans le film « Top Gun », on voit donc un microcosme de véritables têtes brulées, qui misent sur le fun et la frime de leur boulot de casse-cou pour un salaire de misère tout en oubliant bien sur qu’ils sont juste de véritables danger publics.

Le petit truc « novateur » est que l’on voit leur trajet à parcourir façon GTA ou Mappy. Par contre, on constate un beau bémol concernant la capacité d’anticipation du héros dans les situations difficiles, à trouver le chemin qui lui évitera  de se viander, exactement comme les phases de combat dans les  « Sherlock Holmes » du Guy Ritchie.

Le côté Luc Besson est qu’il s’agit d’un produit culturel ultra calibré pour un public d’ados, où l’on retrouve les stigmates cinématographiques de ses films et productions. Par exemple, un flic ripou à pétage de plomb imminent (comme Gary Oldman dans « Léon ») tenu par un habitué de ce rôle en la personne Michael Shannon. Sans oublier le message néo humaniste digne d’une élection de miss France : j’aimerai bien le rencontrer le gars qui va mettre en rogne la police et la mafia chinoise et risquer mille morts pour aider un petit chinois à entrer aux USA. Tout cela est supportable grâce un schéma narratif énergique et à l’investissement sans cynisme des acteurs.


Un film aux allures des productions de Besson qui a l’avantage d’être de qualité bien supérieure.

 

Bande-annonce :  

 

 


 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 11:27

http://www.cinemagora.com/images/films/32/26832-b-les-autres.jpg

 

Date de sortie : 26 Décembre 2001


Réalisé par Alejandro Amenabar

Avec Nicole Kidman, Elaine Cassidy, Christopher Eccleston …


Synopsis : En 1945, dans une immense demeure victorienne isolée sur l'île de Jersey située au large de la Normandie, vit Grace, une jeune femme pieuse, et ses deux enfants, Anne et Nicholas. Les journées sont longues pour cette mère de famille qui passe tout son temps à éduquer ses enfants en leur inculquant ses principes religieux. Atteints d'un mal étrange, Anne et Nicholas ne doivent en aucun cas être exposés à la lumière du jour. Ils vivent donc reclus dans ce manoir obscur, tous rideaux tirés.

Un jour d'épais brouillard, trois personnes frappent à la porte du manoir isolé, en quête d’un travail. Grace, qui a justement besoin d'aide pour l'entretien du parc ainsi que d’une nouvelle nounou pour ses enfants, les engage. Dès lors, des événements étranges surviennent dans la demeure…


Allociné Note Presse : 4.5/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3.9/5 (18924 notes)

 

http://a398.idata.over-blog.com/3/85/36/69/Images-2/Image-18/Les-autres-image.jpg


Ma critique : http://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.pnghttp://pownaruto.p.o.pic.centerblog.net/93ueotfl.png


Film ayant aujourd’hui atteint sa puberté sur l’échelle des années, c'est-à-dire 13 ans, pour se révéler être d’une grande maturité dans le genre fantastique. Il fait partie de ces premiers long métrages hispaniques « tout public » qui ont ouvert un âge d’or dans le cinéma fantastique ibérique à l’heure où le phénomène nippon « the Ring » commençait à s’effriter. 

Ce huis-clos s’inscrit parfaitement bien dans l’Histoire et la Culture de l’Espagne. Ce pays a comme particularité, dans ses fondements et ses traditions, de révéler des légendes où la frontière est mince entre le monde des vivants et celui des morts, comme précédemment narré dans le film de Pedro Almodovar (« Volver »).

Alejandro Amenabar aborde comme véritable sujet, une des pages les plus sombres de sa nation : l’Inquisition, où l’obscurantisme est porté à plusieurs niveaux de lecture. On y voit une mère (Nicole Kidman), ses deux enfants, tous les trois englués dans le catholicisme et trois de ses employés. Il  va naître entre les différents protagonistes des doutes, des peurs et beaucoup de tensions latentes. Ici, la religion sert de verrou aux peurs irrationnelles et névrotiques de l’individu en voulant se montrer rationnelle, saine mais surtout dogmatique. Ce dogmatisme est renforcé de façon métamorphique avec la maladie des deux enfants qui pour (sur)vivre sont obligés d’être plongé dans l’obscurité.

Ce drame psychologique est de grande qualité. Le huis clos joue parfaitement le rôle de catalyseur pour nous dévoiler la profonde nature humaine : « il est difficile d’accepter la réalité et de sortir de son cocon moral ».

À cela s’ajoute une jolie teinte de fantastique à la fois effrayante et bouleversante via son twist final au service de l’âme de ses protagonistes.

 

Genre mineur pour certains élitistes, le fantastique joue ici un rôle de mémoire, de réflexion et d’émotion envers les personnages, bref la quintessence du fantastique.

 

Bande-annonce :

 

 

 

Partager cet article
Repost0
27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 09:08

http://www.ricketpick.fr/wp-content/uploads/2012/06/extrait_moonrise-kingdom_4.png

 


 1) Moonrise Kingdom

 2) Les Enfants loups : Ame et Yuki

 3) The Dark Knight Rises


 4) Amazing Spiderman

 5) Millénium : les hommes qui n’aimaient pas les femmes

 6) Looper

 7) Frankenweenie

 8) Skyfall


 9) Le Hobbit : un voyage inattendu

10) Cloclo

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de chez Nana et Ryo
  • : Bienvenue dans l'univers de deux petits Geeks passionnés par le cinéma, les séries télé, les jeux vidéos ou encore les livres.
  • Contact

Séries en cours de Nana

Esprits criminels (S9) ; Gossip Girl (S4) ; Grey's Anatomy (S10) ; Blacklist (S1) ; The Big C (S3)

Séries en cours de Ryo

Arrow (S2) ; House of Cards (S2)

Système de notation

1 Luma : Mauvais / 2 Luma : Moyen / 3 Luma : Bien / 4 Luma : Très bien / 5 Luma : Excellent

Catégories