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24 octobre 2011 1 24 /10 /octobre /2011 18:06

http://3.bp.blogspot.com/-WDZWP_pILWU/Tjl9axww9BI/AAAAAAAACF4/yXy8aD32EEs/s1600/chuchoteur.jpg

 

Broché : 576 pages

Editeur : Le Live de Poche (1 juin 2011)

Collection : Policier/Thriller


Biographie de l’auteur : Né en 1973, Donato Carrisi est l’auteur d’une thèse sur Luigi Chiatti, le « Monstre de Foligno », un tueur en série italien. Juriste de formation, spécialisé en criminologie et sciences du comportement, il délaisse la pratique du droit pour se tourner vers l’écriture de scénarios. Le Chuchoteur, son premier roman, a remporté de nombreux prix littéraires.


Quatrième de couverture : Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche. Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d’enlèvement. Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.

Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…Un époustouflant thriller littéraire,
inspiré de faits réels.


Ma critique http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png

 

J’ai découvert ce roman en tête de gondole au Furet avec comme avant-goût : « Prix SNCF du Polar Européen ». Cette distinction m’a évidemment intriguée et j’ai donc acheté le roman.

Selon, le roman mérite amplement ce prix car il remplit à la perfection son rôle de divertissement. Il est extrêmement difficile pour un auteur de nous donner cette envie irrémédiable de lire le roman d’une traite et je l’ai ressenti avec ce roman. En effet, dès que l’on commence les premières pages, l’auteur nous captive et il m’a été sincèrement très difficile de boucler mes envies de lecture nocturne.

Alors pourquoi ce roman est-il aussi captivant ? Tout d’abord, l’enquête policière est haletante, on se pose des questions jusqu’aux dernières pages. De plus, savoir que cette enquête est inspirée de faits réels donne froid dans le dos. Le personnage principal, une jeune policière à la fois forte et fragile, qui doit se faire une place au sein d’une équipe déjà soudée, est attachant. Le rythme est également habilement construit et surtout, je ne me suis pas doutée à un seul moment, du final de l’histoire.

Ce roman a malheureusement également quelques petites failles. Tout d’abord, on a quand même du déjà-vu avec cette jeune policière qui contre vents et marées va tout de même réussir à montrer ce dont elle est capable. Je trouve également la fin un peu trop confuse. L’histoire se clôt finalement rapidement et de manière un peu trop « brouillon ». J’aurai aimé avoir davantage d’explications. Pour finir, je reprocherai également à l’auteur de trop jouer sur l’aspect insoutenable des crimes et cela peut, par moment, mettre mal à l’aise.


Un roman qui remplit parfaitement son rôle et qui vous donnera de très bonnes heures de lecture !


Extrait :


Quel affreux endroit pour affronter la nouvelle de la perte d’un enfant, réfléchit Mila tout en observant les proches en peine. Pour les conforter, il n’y avait que deux chaises en plastique anonymes et une table où étaient posées de vieilles revues souriante. Debby, Anneke, Sabine, Melissa, Caroline.

-         Regarde, dit Goran dans son dos. Que vois-tu ?

Tout à l’heure, en présence des autres, il l’avait humiliée. Et maintenant, il la tutoyait ?

Mila continua à observer pendant un long moment.

-        Je vois leur souffrance.

-       Regarde mieux. Il n’y a pas que ça.

-      Je vois des fillettes mortes. Même si elles n’y sont pas. Leurs visages sont la somme des visages de leurs parents. Aussi je peux voir les victimes.

-       Moi, je vois cinq cellules familiales. Chacune d’origine sociale différente. Avec différents revenus et niveaux de vie. Je vois des couples qui, pour une raison ou pour une autre, n’ont eu qu’un enfant. Je vois des femmes qui ont largement passé la quarantaine et qui ne peuvent donc plus biologiquement espérer une autre grossesse… C’est ce que je vois, dit Goran en se tournant pour la regarder. Ce sont eux ses vraies victimes.

 

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23 octobre 2011 7 23 /10 /octobre /2011 12:23

http://a7.idata.over-blog.com/2/37/80/12/articles/wolfman/Couverture_WolfMan_A.jpg

 

L'histoire : Gary Hampton voit sa vie basculer le jour où on le retrouve laissé pour mort après s’être fait agresser en forêt. Depuis, les soirs de pleine lune, il se transforme en une créature de la nuit : il devient un loup-garou. Déterminé à combattre le mal, il devient un super-héros du nom de Wolf-man pour aider les faibles.


Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png

 

Mark Millar ainsi que Robert Kirkman sont les auteurs comics qui ont dernièrement  pris leur indépendance auprès des deux grandes firmes de comics, c'est-à-dire Marvel et DC.avec comme motif :  on ne peut pas tout faire faire à des héros comme spiderman, batman, superman où plutôt prendre des risques sur leur histoire avec une industrie en crise.

Après avoir donné sa version décomplexée de spiderman/superman avec  « Invincible », il nous offre plus ou moins sa version de batman. Comme ce dernier il est millionnaire, a un majordome et part en filature la nuit pour mettre à mal la racaille de supers vilains comme on dit maintenant.

La patte Kirkman c’est l’importance de la famille, dont le héros tente de la conserver par tous les moyens, et surtout un héros maudit tiraillé par des choix moraux. Kirkman ne ménage pas ses héros, il suffit de voir ce qui arrive au pauvre Rick dans Walking Dead, mais à l’inverse de cette série, il arrive à placer de façon surprenante et intelligente quelques moments de légèreté.

Ce qui est intéressant c’est le lien parallèle que construit Kirkman autour de ses séries de super héros sur la « dream team » de super-héros : les gardiens du globe.


Un premier tome intéressant qui lance un nouveau super héros sur des bonnes bases et surtout nous montre une fois de plus le grand talent de conteur de comics de Mr Robert Kirkman.

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 17:54

http://www.filmsfix.com/wp-content/uploads/2011/05/The-Artist-affiche.jpg

 

Date de sortie cinéma : 12 Octobre 2011


Réalisé par Michel Hazanavicius

Avec Jean Dujardin, Bérénice Bejo, John Goodman, …


Synopsis : Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.


Allociné Note Presse : 4/5 ; Allociné Note Spectateurs : 4,1/5 (784 notes)

 

http://photo.parismatch.com/media/photos2/5-photos-festival-de-cannes/dujardin-bejo-the-artist/3018247-1-fre-FR/dujardin-bejo-the-artist.jpg

Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


On parle beaucoup du film The Artist et cela est amplement mérité. Après « La guerre est déclarée », j’ai été agréablement surprise par la richesse du cinéma français et « The Artist » vérifie mon impression.

Le réalisateur prend le risque fou faire un film muet d’1h40. J’ai entendu, à plusieurs reprises, autour de moi beaucoup d'appréhensions vis-à-vis de ce film : peur de l’ennui, de l’incompréhension et je trouve que c’est bien dommage de ne pas voir « The Artist » à cause de ces inquiétudes et de ces préjugés.

On entre, dès les premières minutes, dans le film et pour ma part je ne me suis pas ennuyée une seule minute. Le film est d’une richesse et d’une intelligence incroyable.

Le duo d’acteur Jean Dujardin/Bérénice Béjo est réellement épatant. On parle beaucoup de Dujardin et c’est mérité, toutefois, pour moi, celle qui éclate dans ce film est Bérénice Bejo. Elle nous montre à quel point elle est talentueuse et on ne comprend pas pourquoi cette actrice se fait si rare au vu de son talent et de sa fraicheur. Heureusement, « The Artist » va lui permettre d’être reconnue et j’espère que les réalisateurs se tourneront enfin vers elle.

Je suis ressortie de ce film sur un petit nuage de plaisir et de simplicité. Une scène m'a particulièrement touchée : celle où les acteurs répètent à plusieurs reprises la scène de la danse et où Dujardin tombe irrémédiablement sous le charme de Bérénice Bejo... sublime !


Prise de risque réussie pour ce petit bijou du cinéma français.

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 19:18

http://chroniquesfelines.files.wordpress.com/2011/06/castle-saison-1.jpg

 

Série en production – 4 saisons, 63 épisodes


Créée par Andrew Marlowe en 2009

Avec Nathan Fillon, Stana Katic, Molly C. Quinn, …


Synopsis : Richard Castle est un écrivain à succès spécialisé dans les thrillers. La police s’intéresse de près à lui lorsqu’un tueur copie les meurtres mis en scène dans ses romans. Une fois cette affaire résolue, Castle devient consultant pour la police de New York…


Allociné Note Spectateurs : 4/5 (2011 notes)

 

http://s.excessif.com/mmdia/i/01/2/4162012llbfy.jpg?v=1


Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


Il est difficile pour une série policière de sortir du lot au vu des multiples séries du genre existantes actuellement. Castle réussit ce pari. En effet, tout d’abord, le synopsis est, je trouve, très bon. Il est intéressant de suivre un romancier de thrillers s’immisçait dans des enquêtes policières. Lisant beaucoup de romans de ce genre, je suis complètement partante pour cette idée. L’intrigue est bien menée, même si cela fait beaucoup penser à la série The Mentalist. Encore une comparaison à cette série : le duo d’acteurs qui s’amuse au jeu du chat et la souris entre amour et répulsion, qui semble une base solide à toutes séries policières.

Le duo ici, et c’est un des atouts majeurs de la série, fonctionne parfaitement bien. L’alchimie est excellente et les deux acteurs sont très convaincants.

Les seconds rôles se font beaucoup plus discrets, j’espère d’ailleurs que certains seront davantage développés au sein des saisons futures. J’ai tout de même un coup de cœur pour un personnage secondaire, qui est la fille de Castle, qui est vraiment d’une beauté et d’un charisme atterrants.

Les enquêtes policières sont légères certes mais captivantes. J’ai hâte de voir les prochaines saisons afin de voir comment va évoluer l’histoire, le duo en espérant éviter la faille habituelle des séries policières c’est-à-dire la lassitude.


Une bonne série policière avec une idée de base originale et un duo d’acteurs très brillants.

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 15:17

http://www.filmosphere.com/wp-content/uploads/2011/05/drive-affiche.jpg

 

Date de sortie cinéma : 5 Octobre 2011


Réalisé par Nicolas Winding Refn

Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston, …


Synopsis : Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant - et au volant, il est le meilleur !

Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet.
C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.

Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…
Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…


Allociné Note Presse : 4,4/5 ; Allociné Note Spectateurs : 3,9/5 (2622 notes)

 

http://www.filmsfix.com/wp-content/uploads/2011/07/Drive-Ryan-Gosling-Carey-Mulligan-580x385.jpg

 

Ma critiquehttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png

 

« Drive » est un des grands vainqueurs du dernier festival de Cannes avec un prix qui m’intéresse tout particulièrement : celui de la mise en scène. Pourtant c’était loin d’être gagné car ce réalisateur danois, Nicolas Winding Refn est dyslexique, daltonien, n’a pas le permis et pourtant il réalise un film se déroulant à Hollywood  dont le titre est « Drive ».

Il mérite amplement sa récompense, dès les premières minutes, on est proche d’une ambiance des films de Mickael Mann (« Heat », « Collateral »), avec une musique des années 80 et, comme dans tout grand film, la ville devient un personnage à part entière.

J’ai eu l’agréable surprise que ce film dano-américain cache un film coréen, en effet comme l’excellent « A Bittersweet life », le héros solitaire se révèle être un véritable romantique. Il suffit que le cœur vacille et le drame surgit, le héros devient alors non pas un monstre mais un véritable ange de la mort. Et bien sur comme tout bon film noir coréen, la deuxième partie du film se concentre sur la « vengeance ».

L’alchimie entre Ryan Gosling (l’acteur de 2011) et Carey Mullingan (la révélation et l’actrice de 2011) est magnifique dans le non-dit, les sourires gênés où le simple fait de poser  la main sur son compagnon aboutit à de l’érotisme.

« Drive » est pour moi un magnifique conte moderne et noir, où le prince charmant est solitaire et remplace son cheval blanc par un bolide et où la princesse est une jeune « Desperate Housewife » désenchantée qui réclame une seconde chance et nous offre le baiser de cinéma de 2011.


Un film de voiture, qui se révèle être un film romantique, un film coréen, un conte moderne,  un chef d’œuvre mais surtout un film culte !

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 18:18

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/4/0/9/9782714441904.jpg

 

Poche : 408 pages


Editeur : Pocket (4 septembre 2008)


Collection : Littérature


Quatrième de couverture : Jeté hors de chez lui par sa femme, loin de sa fille et renvoyé de son poste de professeur d’université, Harry Ricks n’a plus grand chose à perdre. Réfugié à Paris, ses seules perspectives sont d’aller au cinéma et de tenir le plus longtemps possible avec ses maigres économies. Sans le sou, il découvre bientôt, lui l’intellectuel américain, une ville sordide, celle des marchands de sommeil, des clandestins et des combines louches. Aussi, quand il renonce Margit, femme élégante et sensuelle, il plonge avec délice dans le jeu de séduction dont elle édicte les étranges règles. Un jeu troublant, plein de plaisirs, de mystères, et, ce qu’Harry ignore encore, de dangers…


Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


Ryo m’a fait découvrir ce roman qu’il avait apprécié et je l’en remercie.
J’ai encore découvert un très bon romancier. Douglas Kennedy nous offre ici l’histoire d’un mec paumé, qui suite à des mésaventures personnelles et professionnelles, doit tout recommencer à zéro. Il choisit, pour ce nouveau départ, la ville de Paris et l’auteur nous montre un Paris, à l’inverse de Woody Allen dans « Minuit à Paris », sombre, glauque et peu reluisant.

J’ai beaucoup apprécié le personnage principal, prof de fac passionné de cinéma en pleine rédemption.

L’auteur parvient à distiller les informations avec justesse, ce qui permet de donner un rythme au roman et j’avoue avoir eu du mal à le lâcher. La grande force du roman est, selon moi, que l’on ne s’ennuie pas une seule minute.

La tournure que prend l’histoire est assez surprenante, mais pour ma part, j’ai apprécié, même si un indice au début du roman m’avait mise sur la piste. Encore une fois, je n'en dirai pas davantage afin de ne pas gâcher le plaisir de votre lecture... 


Un roman qui m’a réellement troublé, j’ai découvert un nouvel auteur talentueux et je compte bien lire ses autres romans. 

 

Extrait :

 

Mon Dieu, quelle vue du Panthéon, d’ici !

 - Je devine ce que vous êtes en train de penser : que vous mériteriez d’avoir un appartement comme celui-là.

J’ai sursauté. Féminine, un peu rauque, la voix émanait du coin opposé du balcon tout en longueur. Plissant les yeux, j’ai distingué une silhouette dans la pénombre, le bout incandescent d'une cigarette perçant la nuit.

- Vous ne pouvez pas savoir à quoi je pense.

- Non, c’est vrai, mais je peux faire des suppositions, a-t-elle continué en français. Et il suffisait de voir votre air malheureux dans ce salon, ce soir, pour supposer que vous n’êtes pas à votre aise ici.  

- Vous m’avez observé toute la soirée ?

- Ne vous haussez pas du col, jeune homme ! Disons que je vous ai surpris à quelques reprises avec une expression abattue, presque désespérée. Un petit garçon qui essaie de charmer les femmes sans y arriver, va se réfugier sur le balcon, contemple le Panthéon et se met à penser à …

- Merci pour ce profil psychologique impitoyable mais si vous voulez bien m’excuser,  je crois que je vais aller me faire voir ailleurs.

J’ai fait deux pas vers la porte-fenêtre.

- Vous réagissez toujours aussi mal quand on vous taquine ?

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 18:03

http://www.toile-gothique.com/forum/img/attached/1415-L-Habitant-de-L-Infini-1-1249320518.jpg

 

Manji n’est que peu présent dans ce onzième volet de l’Habitant de l’infini. Assez rapidement, il incite Magatsu à se battre contre Shira, qui n’est qu’autre que l’assassin de celle qui fut sa protégée. Pour déstabiliser son adversaire, Shira va jusqu’à sous entendre que les jours d’Anotsu sont en danger.


Actuellement dans le thème des samouraïs, il existe deux grandes séries de mangas. La première série est un biopic contemplatif nommé « Vagabond », d’une très grande qualité que je recommande vivement. L’autre série c’est « l’Habitant de l’infini » qui s’oriente davantage vers un opéra baroque.

La force de cette série est son cadrage qui rend les combats épiques, on a tout simplement l’impression  d’avoir devant les yeux un « story board » d’un film de samouraï  imaginé par le maître Tarentino. Le combat entre Shira et Magatsu n’est pas sans rappeler le combat dans  « Kill Bill volume 2 » entre « la mariée » et « Elle Driver », c'est-à-dire un combat très violent dans un huis clos.

L’autre plaisir que me procure cette série est sa nuance, tout est extrêmement flou dans la psychologie des personnages (à l’inverse d’une grande maitrise de la mise en scène). Par exemple le grand « méchant » de la série est des plus ambigus (est-il vraiment si méchant ? Mérite t-il la vengeance de l’héroïne ?) Car son réel but n’est jamais révélé, d’ailleurs dans ce tome il se prête à un mariage (blanc) qui permet à l’auteur de montrer qu'il est aussi un grand narrateur de l’érotisme.

Très bon tome également par la présence de l’autre bad guy de la série : Shira, qui nous révélé une nouvelle fois tout son charisme démoniaque.


Pour les amateurs de western nippon à la sauce opéra baroque, l’ultime série est « l’Habitant de l’infini » !

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 18:08

http://www.mainstreamclub.org/wp-content/uploads/2010/09/CA-LAFFICHE-BIEN-Greys-Anatomy+Fringe+Big-Bang-Theory-4.jpg

 

Allociné Note Spectateurs : 3,8 / 5 ( 30 568 notes)


Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png

 

Malheureusement, la saison 7 de Grey’s Anatomy est à un niveau en-dessous de la saison précédente que j’avais trouvé très satisfaisante en particulier le double épisode final extrêmement bien réalisé, qui a su nous prendre au vif et nous surprendre.

La saison 7 est marquée par des hauts et des bas et j’ai trouvé les intrigues classiques, molles et répétitives. Ce qui sauve la série est, pour moi, une fois encore, l’attachement que l’on peut éprouver pour les personnages et quelques idées novatrices.

Commençons par les atouts de cette saison. Deux épisodes m’ont particulièrement plus. Celui qui remet Christina sur les rails avec la fusillade au sein d’une faculté où j’ai trouvé la tension palpable et l’idée bien menée et l’épisode final car il fallait oser conclure une saison sur un accident d’avion où l'on montre, finalement, les conséquences psychologiques sur l’équipe mais également sur les proches et non les soins apportés aux survivants. Par contre, l’idée de solidarité entre les familles des disparus, c’est bien beau mais terriblement consensuel et surjoué.

Deux personnages m’ont séduit au sein de cette saison. On découvre le Dr April Kepner et ce personnage apporte une touche de nouveauté et de fraîcheur tout à fait nécessaire à la série. Le Dr Altman se révèle également au sein de cette saison par l’intermédiaire d’une histoire d’amour avec un patient et j’avoue que l’évolution de cette relation sera une de mes attentes pour la saison prochaine.

Le fait que Cristina perde le goût d’opérer et va même jusqu’à démissionner est une bonne idée, plutôt bien amenée, mais qui finissait par lasser donc bien contente qu’elle redevienne chirurgienne au bout de quelques épisodes.

Les essais cliniques apportent également de l’intérêt dans cette saison et l’intrigue avec Meredith et sa « faute professionnelle » est intéressante. Toutefois, on se doute bien du dénouement du Cliffhanger de cette saison.

 

http://static1.ozap.com/series_seasons/4/42/56/64/@/4434154-grey-s-anatomy-saison-7-episode-10-diapo-2.jpg


Le principal point négatif de cette saison est la retombée quasi permanente dans les clichés en particulier avec l’intrigue autour du couple Callie/Arizona et leur bébé. Dans cette intrigue-ci, on va de clichés en clichés et c’est très énervant de ne pas voir cette idée menée avec davantage de subtilité.

La série perd, dans cette saison, en nuances et il faut réellement y remédier au sein de la saison 8 sinon on pourrait, malgré l’affection portée aux personnages, véritablement se lasser de la série.  Il faut donc des intrigues plus creusées, mieux amenées et des personnages plus développés.


La saison 7 de Grey’s Anatomy est de qualité moyenne, l’affection portée aux personnages reste l’atout majeur de la série. J’espère une saison 8 davantage au niveau de la saison 6 !

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 18:15

 

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 17:51

http://www.filmsfix.com/wp-content/uploads/2011/03/Presume-Coupable-affiche-736x1000.jpg

 

Date de sortie cinéma : 7 Septembre 2011


Réalisé par Vincent Gareng

Avec Philippe Torreton, Wladimir Yordanoff, Noémis Lvovsky, …


Synopsis : Le film raconte le calvaire d'Alain Marécaux - "l'huissier" de l'affaire d'Outreau - arrêté en 2001 ainsi que sa femme et 12 autres personnes pour d'horribles actes de pédophilies qu'ils n'ont jamais commis. C'est l'histoire de la descente en enfer d'un homme innocent face à un système judiciaire incroyablement injuste et inhumain, l'histoire de sa vie et de celle de ses proches broyée par une des plus importantes erreurs judiciaires de notre époque.


Allociné Note Presse : 3,6/5 ; Allociné Note Spectateurs : 4,1/5 (667 notes)

 

http://photo.europe1.fr/divertissement/cinema/image-du-film-presume-coupable-930x620/12747527-1-fre-FR/Image-du-film-Presume-coupable-930X620_scalewidth_630.jpg

Ma critique : http://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.pnghttp://perlbal.hi-pi.com/blog-images/26684/gd/1200004157/Etoile.png


Il m’est très difficile de noter et de critiquer ce film. Un peu comme pour « la Rafle », un fait réel comme celui peut être délicat à critiquer. Je vais quand même me prêter à l’exercice car le film le mérite amplement et qu’il faut en parler.

J’avais suivi le scandale de l’affaire Outreau et le sujet est extrêmement bien traité au sein de ce film : pas de scènes mélodramatiques, l’émotion est parfaitement dosée et l’acteur est habité comme jamais.

Les points forts de ce film sont nombreux mais il faut avant tout féliciter la performance d’acteur de Philippe Torreton, qui pour moi entre dans la course aux Césars cette année.

L’affaire est traitée avec pudeur, justesse et émotion. J’ai été complètement sous le choc à la sortie du film car je ne connaissais pas certains détails choquants de l’affaire.

J’ai ressenti à la fois de la reconnaissance pour le réalisateur et pour Alain Marécaux d’avoir mis à jour les abominations de cette affaire et à la fois de la honte de vivre dans un pays si corrompu.

Certes, certains reprochent au film de ne pas être assez cinématographique. Pour ma part, au vu de la performance de Torreton et du rythme du film, qui nous prend à la gorge sans aucune longueur, cela m’est complètement égal. L’émotion prend le dessus et c’est l’essentiel.


Je n’en dirai pas davantage mais allez voir ce film qui a le mérite de mettre en avant la corruption de la justice française (cela me fait d’ailleurs fortement penser à la série « Engrenages » qui aborde également ce thème) et qui nous montre les talents d’acteur de Philippe Torreton.

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